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un regard sur le monde

Archive for octobre 2011

La révolte des Zendjs

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Jacques Heers traite ainsi d’un sujet tabou, celui de l’esclavage en Islam.Il remarque, qu’au contraire de la traite atlantique, personne ne l’a dénoncé. Les chrétiens au contraire, et notamment du temps de l’alliance entre François 1er et le grand turc, mentaient sur la réalité de l’esclavage, ne voulant pas croire ce que racontaient les religieux, et voulant surtout préserver leur allié.

J’ai ainsi trouvé par hasard sur un forum quelqu’un qui explique sérieusement à un musulman inquiet que Mahomet mit fin à l’esclavage.

Ils évoquent notamment la révolte des Zendjs, comparable à celle de Spartacus face aux romains. Il est très difficile de trouver de la documentation sur cette épopée, dont aucun livre d’histoire ne parle.

Les Zendjs, ce sont les esclaves noirs, transportés à travers le Sahara, pour mettre en valeur les marais de Mésopotamie. Ils se révoltèrent en 869 et vainquirent pendant 14 années les armées du calife de Bagdad, et mirent en place un véritable état.C’était aussi une révolte des pauvres gens contre la luxure de la ville. Cet état se donna un chef arabe, Ali Ben Muhammad, qui organisa une société très hiérarchisée. En fait, cette armée était très largement encadrée par des arabes de haut rang. L’historien Al-Tabari leur consacra trois cents pages. En 883, après de longs assauts d’une armée de 500 000 hommes, Badgad réussit à vaincre les rebelles.

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31 octobre 2011 at 21:48

Comment Pierre Bourdieu a supplanté Nadine de Rotschild

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On a tous vu ces livres destinés à briller en société, à flatter l’égo des autres dans un but très utilitariste, et où ceux qui manqueraient de légitimité en matière de distinction se rachètent en devenant des références, du moins envers ceux qui ne gravitent pas dans leur milieu. Les méthodes portent sur la tenue formelle dans les relations, dont on n’aborde pas le contenu, ou dans l’attention apportée aux autres en attendant un intéressant retour sur un investissement qui ne coûte rien.

Pierre Bourdieu a expliqué mieux que personne comment les classes se reproduisaient en protégeant l’accès aux codes sociaux, qu’ils soient scolaires, culturels, afin d’empêcher les outsiders de leur faire de la concurrence. Comment fonctionne « l’héritage social », et comment il fait la différence. Ces choses qu’il a mis à jour auraient pu servir à remettre en cause ces différences sociales, en dévoilant à quel point elles ne reposent que sur une transmission privilégiée, sans autre qualité particulière. Ce dévoilement produit dans les années 60, où l’on croyait encore fermement à la méritocratie républicaine, a sans doute constitué un choc. Aujourd’hui, que tout le monde a compris le fonctionnement réel du système scolaire, et de la société, on pourrait penser que ces éléments auraient nourri un fond radical.

Il semble au contraire que pour certains, Bourdieu ait simplement supplanté Nadine de Rotschild, grâce à sa plus grande profondeur d’analyse, et qu’il soit devenu une sorte de guide de la réussite sociale sophistiqué. Les gens qui lisent Bourdieu ne sont pas dans la dénonciation, la critique sociale, mais c’est pour eux un moyen de saisir certaines subtilités qu’il s’agit d’utiliser pour une meilleure réussite des enfants. Bourdieu est devenu la bible de la reproduction sociale, un guide pour ne pas être dans une couche dominée, mais gagner quelques échelons en déjouant les pièges des parcours. Il est utilisé comme les manuels de Dale Carnegie et Nadine de Rotschild, comme un moyen de jouer du système. Singulier destin d’un critique du système qui y avait réussi mais au prix peut-être trop coûteux émotionnellement d’un contrôle de soi constant.

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30 octobre 2011 at 21:12

Faut-il réapprendre l’allemand ?

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Lorsque j’étais enfant, l’allemand était la première langue que l’on apprenait quand on le pouvait, que l’on en avait les moyens scolaires, non par intérêt évident pour cette langue de la « réconciliation », mais pour effectuer le meilleur cursus scolaire, dans les meilleures classes. Cette langue jouait le rôle d’un filtre mis sur les ambitions. Sauf pour ceux qui à Saint-Etienne ont pu bénéficier des échanges avec les enfants de Wuppertal et Solingen, dont le niveau de langue en français épatait et surprenait tout le monde, comparativement au nôtre, on se dépêchait de l’oublier comme une sorte de langue barbare apprise à regret et pour des raisons contingentes. Je connais des gens qui ont fait dix ans d’allemand pour cette raison, et qui n’en ont rien gardé, même pas un noyau de vocabulaire. Il faut dire que tous les enseignants ne disposaient pas de la pédagogie nécessaire, et que la voie royale ressemblait à une impasse et à la pire des classes de zep, tant le respect de cette matière ne durait pas, qu’elle avait été choisie sans vocation.

La France et l’Allemagne sont des pays qui s’ignorent, en Allemagne, on n’apprend pas le français, et en France, l’anglais puis l’espagnol ont tout supplanté. L’anglais, car c’est la langue du rock, l’espagnol, parce qu’il est plus facile et plus sympa que l’allemand.

Au fil des ans, cette langue est même tombée en disgrâce, à un point tel que l’on voit des agrégés d’allemand hors classe passer le concours des instituts régionaux d’administration pour devenir intendant de lycée, tellement la demande est devenue faible dans leur matière.

A un moment donné, Alain Minc demandait que l’Europe parle anglais, que l’on apprenne cette langue, et que l’on sorte des langues archaïques et nationales actuelles pour aller vers la modernité selon Alain Minc. Les cultures européennes étaient des vieilleries, qui devaient être chassées et remplacées par cette langue moderne, américaine, compatible avec le capitalisme moderne, et qui effacerait le passé. Un nouvel esperanto, mais pas porteur des mêmes valeurs.

Pourtant, pour peu que l’on voyage un peu en « Mitteleuropa », on se rendait vite compte de la prégnance de cette langue, véritable lingua franca de la région. Il n’était donc pas évident que la langue majeure de l’Europe soit l’anglais, mais l’allemand pouvait tout aussi bien prétendre jouer ce rôle.

Pourquoi faudrait-il réapprendre l’allemand aujourd’hui ?

C’est une langue de culture, unique pour les concepts philosophiques qu’elle parait forger sans effort, construite pour de longues explications logiques et moins ambigûe que l’anglais, et un utile contrepoint à une domination de l’anglais, mais tout comme le français d’ailleurs. Le retour économique soudain de l’Allemagne, et sa place à la tête de l’Europe, ce retour imprévu vont faire réfléchir bien des gens. Ceux qui ont écouté le dernier discours de Sarkozy auront été surpris, on a récréé un couple franco-allemand, comme au temps de Giscard et De Gaulle, ou plutôt la guerre d’Irak l’a fait ressurgir, comme la seule force existante en Europe, d’opposition à une politique d’intervention des Etats-unis. La France et l’Allemagne représentent 50% du PIB européen, et le naturel dans les rapports de force est en train de revenir au galop. Qui parle encore de Barroso ?

Cette nouvelle donne, ce passage d’un féréralisme néo-libéral, à « couple Ceaucescu » est un réveil brutal et violent pour les habitants du vieux continent.

J’en déduis que l’enseignement de l’allemand pourrait retrouver quelques couleurs, et que, peut-être, les échanges pourraient retrouver une nouvelle vitalité, mais si les deux pays semblent la carpe et le lapin unis dans une entente improbable.

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30 octobre 2011 at 09:28

Nos ancêtres les gaulois, histoire d’une colonisation

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Etait-il si ridicule d’enseigner « nos ancêtres les gaulois », cette première phrase de notre histoire de France, si souvent tournée en dérision ? D’abord, aucun instituteur ne l’enseignait ainsi sans recul. Il nous expliquait que l’on disait nos ancêtres grands et blonds, et se tournait vers la classe où l’on découvrait que ce phénotype n’existait qu’à un ou deux exemplaires. On en tirait la conclusion, qu’au contraire des autres peuples, les français étaient un peuple métissé. Moi, je dis que les gaulois peuvent constituer une formidable métaphore d’une modernité saisissante pour les enseignants. C’est une manière de dire que nous sommes les descendants de gens qui ont d’une certaine manière disparus, et que la continuité existe dans le changement de population. L’histoire des gaulois est celle d’une colonisation en fait. Les gaulois ont résisté aux romains, mais ils ont perdu la bataille, les romains les ont exterminés (ce que l’on ne dit jamais, mais que Jules César écrit), et cette colonisation a été appelé la civilisation gallo-romaine. Dans nos vieux livres d’histoire, on présentait ainsi cette période mixte, et je ne sais si les enseignants de ce temps faisait le lien avec la politique de colonisation de la France, et peut-être personne n’en a jamais établi le parallèle.

Enseigner « nos ancêtres.. » à des têtes crépues n’est pas l’absurdité présentée ni l’expression d’un aveuglement, mais une manière moderne d’expliquer la colonisation. D’une certaine façon, c’était aussi incongru en France dans les années 60, si l’on n’en décodait pas le sens caché. Cette histoire trop limpide cachait en fait l’histoire d’une colonisation, jamais énoncée, jamais dite, mais si évidente comme la lettre d’Edgar Allan Poe.

Une historienne expliquait que l’on ne modernise pas l’enseignement de l’histoire, on l’adapte au goût du jour, mais il n’est pas plus vrai. En ce sens, nos gaulois expliquaient les choses bien moins superficiellement et mythiquement qu’on ne l’a écrit. C’était un moyen de rapprocher l’histoire de la France de celle des colonies, et elle détient une modernité inattendue en cette période de « post-colonisation ».

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30 octobre 2011 at 08:43

Coffea devient le « coeur battant » d’Argenteuil

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« Ce café, situé à côté de la librairie « le presse-papier » est devenu le coeur battant d’Argenteuil, qui n’offre aucun autre café de cette qualité. Il manquait un endroit où s’asseoir dans un beau décor, pouvoir savourer un café agréablement servi, et y lire ou y discuter. C’est le charme du café parisien implanté en plein centre d’une ville en pleine rénovation, qui veut développer un nouvel art de vivre.  »

Ce qui manquait à Argenteuil, c’était un café dans le style parisien, un endroit agréable, où les classes moyennes peuvent venir, s’asseoir, discuter, un lieu de rendez-vous, qui puisse aussi accueillir les femmes. La politique de la mairie est d’accueillir ces classes moyennes chassées par le prix de l’immobilier parisien, et de leur offrir un cadre, et un centre-ville où elles puissent sortir. Il était inconcevable que l’on doit se rendre à Paris pour trouver un café présentable. Les cafés existants ne pouvaient accueillir cette clientèle, trop populaires, trop loin du charme du vrai café de la capitale. Bizarrement, c’est un café de la chaîne Coffea qui est en train de remplir cette fonction. On y croise maintenant le maire, et des gens qui aspirent à un autre Argenteuil, une autre fréquentation. Je ne comprends pas que quelqu’un n’ait pas perçu ce besoin plus tôt, tant il était criant. Il manque encore quelques restaurants de cuisine française, et le centre deviendra fréquentable par certaines fractions de la population qui, semble-t-il, restent plutôt dans leurs pavillons, et que l’on ne voit pas aux terrasses des cafés actuels.

On a besoin de très peu de choses dans la vie, et peut être plus de tous ces objets techniques que l’on nous incite à acquérir, avec des gens qui ne communiquent qu’à travers eux, ce que je fais aussi, parce que rien n’existe à côté.

Je ne crois pas à l’avenir de ces immenses zones pavillonnaires, mais à la revitalisation des centres-villes, véritable coeur de la société, qu’il faut rendre plus agréables, plus conviviaux, et qu’une promenade y soit un spectacle vivant, comme dans une nouvelle de Scott Fitzgerald.

Je note aussi quelques remarques acerbes.
voici ce qu’on lit sur le site de la droite argenteuillaise

« Le 08/05/2011 à 21:44:08 par sherlock à argenteuil
Il se dit que l’appartement du gerant de Cofea a été racheté fort opportunément par AB habitat , et que ce monsieur a obtenu dans la foulée un appartement de AB habitat, presidé par M. Doucet. Cela explique qu’il peut lui offrir un café de temps en temps, non ?
on publiera le dementi si necessaire, Monsieur Doucet. on attend. »

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29 octobre 2011 at 14:37

DSK, abandonné

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A lire la presse, DSK est dans la situation de Robert le pieux sur cette toile de Jean-Paul Laurens; seul avec Anne dans son palais, que ses courtisans ont déserté. Je n’ai jamais vu quelqu’un effectuer une telle chûte, et tomber d’aussi haut, si vite.

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29 octobre 2011 at 13:32

Scott Fitzgerald, écrivain crépusculaire

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Tout le monde connaît « Gatsby le magnifique », un peu moins « tendre est la nuit », et peut-être pas du tout les nouvelles de Scott Fitzgerald. Je lis quelques livres en anglais par an, les laissant sur ma table de chevet et les lisant à raison de quelques pages par jour. C’est peu, c’est lent, mais au fil du temps, on se rend compte que l’on a pu découvrir ainsi en version originale un grand nombre de classiques, une semaine apportant plus de textes qu’une année scolaire traditionnelle. Je suis bien loin de tenir une conversation en anglais, mais je me rends compte que l’on peut nettement accroitre son capital ainsi, en fréquentant la langue. Je me suis aussi lancé dans l’italien, où après avoir utilisé la méthode Assimil pour les bases, je suis revenu à la littérature avec une traduction qui m’assiste, mais de moins en moins. J’ai même renoué avec l’allemand, étudié scolairement, mais pour lequel je recherche des auteurs accessibles, comme Schlink. J’ai voulu lire une oeuvre de Freud, mais c’est d’un niveau de complexité trop poussé pour m’être profitable, même si je l’apprécie, pour ses explications plus clairs que celles de ses exégètes. Comme en anglais, je lisais des livres en double version, jusqu’au jour où je me suis rendu compte que la version française m’encombrait, et qu’il fallait passer à l’édition originale.

Pour Scott Fitzgerald, je me suis lancé dans « tender is the night », nettement plus long que mes livres habituels, et je me suis rendu compte que j’avais gardé peu de souvenirs de ma première lecture en français. C’est fou ce que l’on oublie de ses lectures, c’est la plus grande déception des grands lecteurs, que cette habitude à oublier complétement ce qui nous a pris des heures à lire. J’ai donc décidé de revenir à la lecture assistée, avec « la fêlure ». Je lis plus lentement, je ne déduis pas le sens de certains mots du contexte, mais je suis plus exigeant, en étant plus explicite, en essayant de comprendre chaque mot, et la manière dont une expression peut être déformée du passage d’une langue à l’autre.

Je me suis documenté sur cet auteur dont j’avais lu, il y a bien longtemps, une biographie, sans avoir lu autre chose que « Gatsby ». Pietro Citati, un critique italien d’exception, a écrit ce livre sur Zelda et Scott Fitzgerald.

Je trouve le style de Fitzgerald à la fois limpide et exceptionnel, un peu comme celui de Zweig, bien que l’on ne puisse les comparer, même s’ils ont vécu à la même époque. Zweig est issu d’une tradition plus ancienne, impériale, germanique, et semble le précéder de plusieurs décennies. Fitzgerald, c’est l’âge du jazz, la vie moderne, faussement superficielle, rythmée, très moderne. Je n’ai pas l’impression de lire un auteur des années 30, on croirait qu’il a vécu disons trente ans plus tard. Je comprends son succès, cette capacité à vous emballer avec ses histoires dont « l’après-midi d’un écrivain », une nouvelle crépusculaire, raconte la genèse. Une simple promenade lui permet d’imaginer des histoires, même s’il reconnait qu’il a surexploité son passé.

Il part de presque rien, sa vie courante, sa recherche d’une maison pour vous embarquer. On ne voit de lui que « Gatsby », comme une sorte de conte de fée romantique, mais il sait vous amuser avec sa vie quotidienne, comment il a été un nouveau riche, comment il est parti sur la côte d’azur, où l’on pouvait vivre de presque rien, tellement la vie y était peu chère à l’époque.(Paul Auster faisait la même remarque sur Paris, ce qui fait sourire aujourd’hui).

C’est l’écrivain qui sait tellement manier les mots, qu’il raconte une histoire passionnante avec presque rien, une promenade dans les rues, et des réflexions profondes à la fois. Il estime qu’il a gâché beaucoup de choses, y compris son talent. Ce talent qu’on lui prête d’ailleurs, n’est que le résultat d’un immense travail, on pense presque à Flaubert, et sa volonté de travailler les phrases jusqu’à l’épuisement. Je ne sais pas si une biographie peut apporter quelque chose, sinon par éclairage indirect des sources, sur la vie de quelqu’un qui a su si bien l’analyser et l’approfondir.

La France a su accueillir et faire connaître les jazzmen américains, mais les écrivains de l’âge du jazz aussi.

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29 octobre 2011 at 09:10

Laura Marling, A creature I dont know

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Darling I loved you, I long to become you and know
What it is that you feel
I count as no one
Hold nobody’s ear
I showed you my hand once and you hit me in fear
I don’t stand for the devil I don’t whisper to him
I stand on the mountains and call people to hear

A tempting communion
A fate foretold
And it’s knowing, and it’s knowing
What it is that you’re told

Je consulte souvent le site du Figaro, ce bon vieux journal, qui présente une fois par semaine de jeunes chanteurs. C’est un peu autre chose que le pur visionnage de clips en continu sur certaines chaines, et c’est proche de l’esprit de taratata.  On y découvre de nouvelles voix, souvent très agréables, mais je n’y ai pas encore détecté de grand chanteur à texte, car peut-être ce temps est-il fini.

 

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29 octobre 2011 at 08:50

Paris, le joli bois de Vincennes en Automne

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Le bois de Vincennes en automne, avec la beauté des couleurs de ce beau mois d’octobre, le plus beau des mois, le joli bois que chantait Barbara. C’est une des plus belles périodes de l’année, qui nous étale des paysages impressionnistes devant les yeux. On ne sort jamais assez en octobre quand il fait beau, pour remplir ses yeux des plus belles images avant les frimas. Jeune, je préférais le printemps, quand la nature avait mon  âge. Maintenant, que l’automne est mon âge, j’en admire les derniers feux.

 

Written by Le blog de Jean Trito

26 octobre 2011 at 12:15

Où est l’Europe ?

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on nous parle de l’Europe, faut-il développer le fédéralisme, faut-il remettre les dettes au niveau européen, et l’on constate que l’on ne parle plus que de l’Allemagne et de la France, le naturel est revenu au galop, c’est un euro une voix en fait, la puissance économique ne peut se soumettre à un comptage en voix. Ce qui se passe au niveau national, se passe aussi au niveau européen, en plus visible encore. Cohn-Bendit, et Barroso, prêchent dans le vide.La rentrée prochaine de la Croatie ne donnera pas le liant supplémentaire, au contraire, c’est une manière de délayer et d’étendre ce qui est avant tout un marché, mais ne possédait pas les moyens d’autre chose que d’une gouvernance, c’est à dire un gouvernement technique sans création de sens, et de  feed-back démocratique.

Written by Le blog de Jean Trito

25 octobre 2011 at 17:40