Posts Tagged ‘japon’
La japan expo
Avec un succès grandissant, la japan expo au parc des expositions à Villepinte, présente la culture populaire japonaise, les jeux video, les mangas, et les spectateurs viennent costumés en « cosplays ». Je ne connaissais rien de ces personnages de manga, que j’ai découverts en partie. Même dans le RER B, on voyait déjà des cosplays. Le bruit est un peu assourdissant, et mieux vaut acheter son billet à l’avance.
Dolls de Kitano
Ce film lent et triste peut être déconcertant. Je n’avais rien vu de Kitano, mais c’est un virtuose éblouissant. Si les visages des acteurs sont volontairement inexpressifs, la couleur, la musique, et la mise en scène sont puissamment expressives. Il y a ce couple enchainé, qui traverse les saisons dans des costumes différents et harmonieux avec la couleur du temps, et croise les personnages dont on raconte l’histoire. La chanteuse de variétés qui ne veut plus voir personne après un accident qui l’a défigurée, mais acceptera un fan qui s’est crevé les yeux pour qu’elle accepte cette rencontre. Il y a ce yakusa qui retrouve le femme qu’il a abandonné trente ans auparavant, laquelle l’attend toujours sur un banc avec son repas, et puis le couple des enchainés, dont le garçon avait quitté sa promise pour épouser une jeune fille riche, et reviendra vers elle lorsqu’à la suite de son suicide elle perdra la conscience des choses. Chaque image ressemble à un tableau, de par le soin apporté à la composition. Une expérience esthétique.
Freakonomics : les toilettes payantes chez Mac Donald
J’ai été assez surpris de découvrir que les toilettes chez Mac Donald prenaient l’allure d’un coffre-fort, avec un dispositif de paiement par pièce. En gestion, il n’y a pas d’économies négligeables, et un détail aussi insignifiant que le passage aux toilettes payantes a surement été murement étudié par cette chaîne de fast-food. En effet, tous les frais sont surveillés et tirés au maximum, pourquoi ne pas limiter d’une part cet accès, d’autre part considérer que c’est une consommation comme une autre. Il me semblait que la loi faisait obligation à un restaurateur ou tenancier de bar d’offrir une telle commodité à ses clients, mais exclut-elle de faire payer la prestation ?
C’est une part de frais non négligeable, il y a souvent des détériorations, des problèmes mécaniques dus à l’usage, et la nécessité de rémunérer des agents pour leur entretien. Par ailleurs, en raison du manque du service public équivalent dans la rue, Mac Donald se retrouvait à pratiquer sinon de la philanthropie, du moins une participation à un service public en raison des entrées liées à la recherche de ce type de service, indisponible par ailleurs. En France, la question des toilettes publiques est taboue, elles sont absentes du mobilier urbain au contraire d’autres pays comme l’Allemagne, ou le Japon qui en pourvoit ses stations de métro.
C’est un équipement qui n’est pas valorisé, la question est ignorée, et le coût lié à leur entretien ne semble pas mériter cet effort. Il semble difficile d’abaisser semble-t-il des personnes à travailler dans ce secteur, bien qu’en Finlande on peut être surpris par la beauté des belles blondes, qui chez nous seraient mannequins, et là-bas travaillent dans ce service.
Comme pour d’autres métiers peu valorisés, on a essayé de remplacer l’élément humain par la machine, et ce furent les sanisettes, discréditées dès leurs débuts en raison d’accidents mortels à l’usage.
La disparition de ce service est une vraie question de thèse, il a précédé et annoncé la réduction d’autres services publics, car il en présentait tous les inconvénients : coût public, nécessité de recruter, de gérer des agents, voire de faire appel à l’émigration, non-valorisation pour les élus. La gestion privée se pose également les mêmes questions, est-ce qu’un lobby prépare la fin de l’obligation d’offrir des commodités pour les restaurateurs, dans le souci de réduire les frais de gestion ? et en arguant que cela doit relever du public qui ne fera rien ?
Ce n’est pas parce qu’un sujet parait trivial et insignifiant qu’il ne contient pas beaucoup d’enseignements. Mais certains consommateurs pressent dans l’autre sens, j’ai vu qu’il existait un groupe sur Facebook.
un zeppelin mesure la radioactivité au-dessus de Paris
Paris mesure sa radioactivité en raison de l’explosion des centrales nucléaires japonaises, suite au tsunami. Une cartographie de la radioactivité sur la capitale est dressée, afin d’en mesurer l’évolution.
Le vent se lève, de Tatsuo Hori
"Le vent se lève, il faut tenter de vivre" Paul Valéry
J'ai feuilleté ce livre comme je le fais souvent à la FNAC, et je l'ai acheté en 1993 je crois, parce que le style m'a tout de suite frappé. Cela tient un peu de la"montagne magique", mais c'est tellement moins touffu, plus lumineux. C'est une lecture qui ne peut laisser personne indifférent.
C'est un peu mon chef d'oeuvre secret, celui d'un jeune homme qui accompagne sa bien-aimée dans un sanatorium, C'est un écrivain qui a influencé Philippe Forest, par cette manière de décrire la disparition de l'être proche.
Hori Tatsuo a traduit beaucoup d'écrivains et poètes français, et comme pour Mishima, l'influence des européens est sensible dans son oeuvre, celle de Rilke notamment, qu'il cite :
Ne reviens pas. Si tu le supportes
sois morte parmi les morts. Les morts sotn au travail.
Mais aide-moi, et sans te disperser,
comme m'aide le plus grand lointain : en moi.
Ce livre intimiste écrit en 1936-1938 aurait mérité un autre destin, et surtout d'être beaucoup plus lu. c'est ce que j'essaie de faire en le faisant connaître pour le partager.
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Dans Tokyo
Au cours de mes pérégrinations dans Tokyo en 1993, j'ai dû prendre cette photo, qui m'a semblé représenter la ville à elle seule, un imbroglio de transports, mais aussi de marcheurs à pied et de vélos.
où mène le chemin ?
c'est dans un jardin à Tokyo, tous les paysages sont travaillés, pour amener la paix au promeneur dans la cité géante. On suit des yeux le pont de bois, et l'on se perd dans les grandes herbes par la pensée.
poissons décoratifs
Tokyo, 1993, les écolières venaient nourrir les poissons décoratifs. La bousculade a quelque chose d'un tableau abstrait, mais les couleurs en sont tellement japonaises.
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