Archive for the ‘nature’ Category
Sur le Léman, entre Lausanne et Evian
Il s’agit d’une simple traversée de Lausanne à Evian, filmée en couleurs et en noir et blanc, et qui peut reposer l’oeil de la fatigue des grandes villes.
La beauté du cap Fréhel
J’ai parcouru à pied le cap Fréhel, et quelle vue merveilleuse sur la mer, la lande.
Argenteuil, dans le jardin d’Héloïse, le carré du moyen-âge
Jardin d’Héloïse, mon lieu de repos du week-end. Au moins, cet après-midi, il a été ouvert, est-ce une réponse de la CAAB (communauté d’agglomération Argenteuil Bezons) à l’intervention de M. Metezeau ?
J’y suis seul, ce qui est idéal pour prendre des photos du carré moyenâgeux, observer les toiles d’araignées immenses, les abeilles. J’aimerais rester ainsi, aller d’un endroit à l’autre, regarder longuement, lire, photographier, car je n’ai plus le goût du dessin, comme si le monde était un jardin d’Eden.
Je marchais vite autrefois, moins aujourd’hui, car c’est le but qui a disparu.
C’est comme si ce jardin était devenu mon lieu de retrait, à défaut d’une retraite longue. Je dispose des outils modernes de diffusion, mais je ne suis pas certain qu’ils trouvent un public pour ce que j’y mets., car seuls les plus anciens ont le goût des textes, et d’une certaines manière, ce sont des moyens plus adaptés à la diffusion des videos de chats qu’à celle de l’oeuvre de Proust. La diffusion est virale, mais pour le plus facile, le moins exigeant.
J’ai mon bureau à l’ombre, car l’ombre y est rare, et il faut profiter d’une haie pour en avoir un peu. On écrit mieux dehors, en dehors de chez soi, et ce lieu désert est tellement chargé d’histoire qu’il devra inspirer des écrits. C’est l’endroit le plus mythique d’Argenteuil, mais il faut beaucoup d’imagination pour reconstituer l’endroit tel qu’il fut au moyen-âge.
Il présente peu de centres d’attrait, peu de possibilités de loisirs, ce qui explique sa faible fréquentation. D’autant que ses heures d’ouverture sont aléatoires, jamais affichées, et qu’il est donc difficile de s’y rendre volontairement. On n’y voit pas de jeunes, il faut être vieux pour en apprécier le vide, et le calme, où il faut les souvenirs, les réflexions d’une vie pur meubler confortablement ce vide justement.
Les enfants ont besoin de stimulation constante, l’ennui leur est une sensation douloureuse.
Pour les gens mûrs, il n’est plus d’accès partagé à la nouveauté, elle leur facilite tout au plus la vie, mais la digestion lente et la réinterprétation du passé leur prend presque tout leur temps. Il est des choses que nous avons vécues sans les comprendre, et il faut être armé par l’expérience pour les regarder à nouveau avec une interprétation différente. La lecture, l’expérience amènent les sucs digestifs nécessaires à cette digestion de notre passé, qui nous prendra toute la fin de notre vie. . Nous consacrons moins de force au présent et à l’avenir.
L’exposition FOOD/WATER/ANTARTICA à la Villette
FOOD/WATER/LIFE sensibilise sur le respect de l’environnement, informe sur les ressources, les défis environnementaux et humains et rappelle l’évolution gigantesque du rapport de l’art à l’environnement.
Soucieux des problèmes contemporains, Lucy+Jorge Orta conçoivent des oeuvres autour des problématiques actuelles.
« Food » (où voisinent tables dressées, casseroles en concert, étagères épicerie et dessins) évoque la gestion des aliments, leur richesse en voie de disparition et la convivialité.
« Water » (parmi nuages de bouteilles, tricycle, camionnette ainsi qu’une longue barque qui porte une unité de purification de l’eau du Canal de l’Ourcq) pose la question de l’inégale accessibilité à l’eau et sa raréfaction.
« Life » rappelle l’Antarctique, une utopie pour les artistes : ce continent, dont le climat extrême impose l’entraide, permet la collaboration de chercheurs pour le bien de la planète. Au Parc de la Villette.
Argenteuil, la butte des chataigniers qui domine Paris
Un parc, qui doit effectuer sa jonction avec la butte d’Orgemont, a été créé sur cette ancienne carrière de gypse. D’une hauteur de 125 mètres, elle domine tout Paris, Montmartre, la défense, et la tour Eiffel.
Papillons et petites bêtes à Vincennes
Les progrès de la technologie me permettent des filmer ces petits animaux avec un matériel d’amateur, mais qu’elles sont photogéniques.
The hunter, un grand film écologiste
C’est un film passé inaperçu, dont on pourrait croire que c’est une série B alors que c’est un grand film. Willem Dafoe est grandiose dans le rôle de ce chasseur prêt à tout pour trouver le dernier tigre de tasmanie, mais il va prendre conscience de beaucoup de choses, de la cupidité, une course sans fin à laquelle il va décider de mettre fin. C’est une sorte de quête, à la recherche du Graal, d’un animal fabuleux et mythique dans une nature sauvage. Et que le tigre apparait presque en ombre chinoise, c’est une image d’anthologie et émouvante, comme une sorte d’apparition.
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