triton95

un regard sur le monde

Archive for janvier 2008

Nos ancêtres les gaulois

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Dans les années 60, nos instituteurs évoquaient "nos ancêtres les gaulois étaient grands et blonds" et se tournaient vers la classe en nous faisant remarquer que peu d'entre nous correspondaient à ce profil. On nous enseignait ensuite la colonisation romaine, et nous découvrions que nous étions un peuple métissé issu d'une colonisation. Je trouve risible la caricature que l'on faisait des hussards noirs racontant cette histoire devant des classes crépues, ils avaient la foi en fait.

Ils préparaient un temps d'après, quand tous les français auraient été fondus dans le même creuset.

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27 janvier 2008 at 20:08

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le net un moyen d’édition par le bouche à oreille

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lorsque je dessinais l'actualité ou mon environnement quotidien, à mes débuts, dans ma jeunesse, j'en tirais quelques photocopies comme moyen de diffusion. Je ne pouvais toucher beaucoup de monde, mais cela me suffisait. Aujourd'hui, je me rends compte de la chance qu'aurait pu constituer le net, il suffit de scanner, on peut arroser ses amis, diffuser vers l'extérieur.

Certains dessinateurs se sont révélés par le net, et ont ensuite été édités.

Au fil du temps j'ai renoncé au dessin, parce que la diffusion était une limite, et que le souffle s'en est allé.

J'ai laissé passer des situations cocasses, sans les caricaturer les mettre en valeur.

LE dessin est un moyen d'appréhender la vie, d'en relever les absurdités. Aujourd'hui, le net me permet une diffusion enfin large, même si un post n'est sans doute lu que par dix personnes, mais ce dernier chiffre est invérifiable.

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27 janvier 2008 at 14:11

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la crise de la quarantaine /cinquantaine

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à la fin de l'adolescence quand survient la crise de la quarantaine, c'est parce que vous sentez que le temps passe, et qu'il vous reste peu de temps pour changer votre vie, accomplir quelque chose. A l'approche de la cinquantaine, avant que la vieillesse ne vous ramène à l'enfance, vous retournez à l'adolescence, c'est ce qui chez certains prend la forme du démon de midi.

Moi je suis revenu aux crobards, aux petits mickeys, aux dessins spontanés, lâchés voici longtemps.

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27 janvier 2008 at 14:06

une idée commerciale d’enfer

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je voudrais sortir un masque de Sarkozy pour draguer. Cela a l'air efficace, il ne me reste plus qu'à mobiliser les capitaux.

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27 janvier 2008 at 11:06

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les problèmes de logement de David Martinon

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un article vient de paraître dans le monde, sur les hlm à Neuilly. Il est urgent d'en attribuer un à David Martinon, candidat pour le poste de maire. Avec son salaire de fonctionnaire, m^me conséquent, et s'il n'a pas le patrimoine adéquat, il est en train de consentir des sacrifices énormes. Ce post est le début d'une campagne d'opinion pour l'attribution d'un hlm au candidat. Il s'en est plaint (de son coût du logement) dans les journaux, aidons -le tant qu'il est encore temps !

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27 janvier 2008 at 11:03

Le thème du logement aux municipales

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le thème du logement aux municipales est devenu écrasant, il a remplacé tous les autres. J'ai vu Mme de Panafieu se perdre sur le sujet, dénoncer le logement social à gauche, alors qu'elle est plombée par trente ans de clientèlisme à Paris. Elle a même du défendre le pacs contre lequel elle a voté, se souvenant que le vote homosexuel représente 10 % de l'électorat à Paris. A Argenteuil, l'extrême gauche, dans un tract assez clair, dénonce le déplacement des populations de logement en logement, à chaque fois plus petits et plus chers. La volonté des mairies anciennement rouges, devenues bleues est de se débarrasser des plus pauvres dans un infernal jeu de mistigri, car il n'y a plus de ville pour en vouloir. On ne peut plus gérer les problèmes sociaux de manière ainsi décentralisée. Personne n'évoque le chômage, ce n'est plus un problème, c'est une donnée, certains diraient une solution pour éviter l'inflation sur les salaires. LA question n'est tout simplement plus à l'ordre du jour, seuls les services publics constituent un vrai thème..

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27 janvier 2008 at 07:57

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Le professeur Unrat de notre temps

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26 janvier 2008 at 22:13

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un vote sectoriel

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plus personne ne vote d'une seule traite, avec une cohérence totale, mais ne se prononce que par rapport à un enjeu local.

Vous pouvez ainsi trouver cet exemple, de quelqu'un qui adhère à la cgt, syndicat dur, parce qu'il est petit fonctionnaire, et que son intérêt réside dans un syndicat dur, en négociation constante, qui vote PS aux élections nationales, parce qu'il est fonctionnaire, et qui vote à droite parce qu'il est propriétaire et redoute l'arrivée d'une population pauvre dans sa ville.

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26 janvier 2008 at 09:37

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municipales, un combat du jour et de la nuit ?

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quel est le vrai enjeu des municipales en banlieue ?
un combat entre les classes moyennes qui souhaitent embellir Argenteuil, le gentrifier mais bien modestement, lss possesseurs de pavillons qui ne veulent plus payer d'impôts locaux, et les gens en HLM. Chaque candidat adopte le discours de circonstances, l'un parle aux "jeunes", l'autre plutôt aux classes moyennes.

Ce qui menace les banlieues, c'est que des gens sans emploi, soient aussi sans services publics, voici ce qu'ils risquent de perdre. Il n'y aura pas d'emploi pour tout le monde, diminuer les aides augmente l'offre obligée de travail, et va faire baisser la rémunération du travail. L'Etat devra intervenir, et compenser, par des aides, du logement, sinon ce sera un désastre.

En votant ump, les classes moyennes essaient de réduire ce fardeau pour leur ville, espérant que cela se partager sur la nation entière. On n'a décentralisé que les coûts de la politique sociale, et cela les français le sentient, la décentralisation n'a pas le vent en poupe.

Le symbole le plus fort que nous ayions de cette décentralisation, c'est le pont d'argenteuil : fleuri du côté 92, et sans fleurs du côté 95.

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26 janvier 2008 at 09:32

rédaction des discours des hommes politiques,

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il n'y a pas si longtemps, les français croyaient encore que les hommes politiques rédigeaient leurs discours, maintenant, les plumes sont sur le devant de la scène, et l'on sait tout d'elles. La question que l'on se pose maintenant, est "est-ce que les hommes politiques lisent vraiment leurs discours ?", pire est-ce qu'ils relisent leur courrier

Le dernier exemple fameux tient dans la réponse du président de la république à ce malade du Sida en grève de soins pour protester contre la franchise : il lui promet que la mutuelle lui remboursera la franchise ! c'est une ignorance abyssale du principe même de la franchise, qui consiste justement à retirer un montant forfaitaire de toute possibilité de remboursement, en le laissant dans tous les cas à la charge du malade pour le "responsabiliser".

Dans un fonctionnement normal, tout courrier est rédigé par des spécialistes, dument relu et corrigé avant de partir ; je me demande si le président n'a pas vraiment écrit ce courrier lui-même finalement !

Le ton monte sur la franchise, comme dans ces mouvements sociaux qui se déclenchent violemment et avec retardement, les associations viennent enfin de signer une lettre.

Le combat des malades du Sida a toujours été singulier par rapport à celui des autres malades. Appartenant davantage à une marge de la société, à une "déviance", leur affrontement a été plus violent et plus médiatisé que celui  des autres malades, qui se recrutaient davantage dans le tout venant de la société.

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26 janvier 2008 at 09:23

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