Archive for septembre 2012
Argenteuil, une église flamboyante
Qui aurait pu imaginer que ce soit une municipalité de gauche qui refasse, et de manière somptueuse, le parvis de l’église principale d’Argenteuil, tellement, que certains estiment que l’on aurait du refaire beaucoup d’autres choses dans la ville avant.
Pourtant, le soir, tout cela a beaucoup d’allure. Peut-être un jour la ville sera t-elle un lieu de promenade. Beaucoup rêvent d’un centre-ville un peu plus prestigieux, mieux mis en valeur, mais est-ce compatible avec la réalité.
La meilleure citation de la semaine
bien vu le canard enchainé :
« Bernard Tapie est milliardaire en Belgique, et insolvable en France »
Argenteuil, contradictions patrimoniales
J’ai déjà commenté cette enseigne de passeur, mais ce n’est pas cela qui m’amène à en reparler Simplement, pour bien faire, les services culturels de la ville ont jugé bon de rajouter un panneau précisant qu’il s’agissait d’une enseigne de poissonnier, de manière affirmative. Le problème, c’est qu’au même endroit, quelques mètres plus loin, un autre panneau, plus ancien, présente la phrase de manière interrogative, pour préciser et résoudre l’énigme dans le corps du texte, et expliquer qu’il s’agit de l’enseigne d’un passeur de Seine, bien que l’enseigne a ensuite été reprise par une boutique. Je ne comprends pas ce cafouillage, d’autant plus que le panneau qui trivialise l’histoire est plus récent, et doublonne avec le panneau plus ancien et mieux informé, qui montre clairement que c’est un passeur, puisque l’allégorie lui fait même transporter le christ au-delà du fleuve.
Si quelqu’un peut m’expliquer ce grand mystère de la signalétique culturelle, et pourquoi on a eu besoin de doublonner les panneaux pour les journées du patrimoine, avec de telles contradictions.
Pierre Desproges reste percutant
lu ici
« J’adhèrerai à SOS Racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS Machin, ils ne fustigent que le berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire (…) Mais attention, il ne faut pas me prendre pour un suppôt de Le Pen sous prétexte que je suis contre tous les racismes. »
Tonio Krôger, le tourment de l’écrivain
On peut lire les sorties de la rentrée d’automne, mais on peut aussi préférer d’autres livres, et même classiques, ou dans d’autres langues. C’est ce que j’essaie de faire au fil du temps, « de patience », de lire des livres en allemand, une langue dont j’ai reçu l’enseignement à l’école, mais que je n’ai jamais pu maîtriser. Pourtant, ces bases apprises me permettent d’apprécier la lecture assistée par traduction, je cherche beaucoup de mots, puis je relis la page, et elle devient claire comme du français, je peux ainsi connaître directement le style de l’écrivain que je n’ai lu qu’en traduction.
On a tous connu Thomas Mann par les films de Visconti, inspirés par son oeuvre dans leur atmosphère, puis on l’a lu en français. Ce qui le définit est le trouble, le trouble dans ses émois, mais aussi dans sa création. L’artiste souffre, l’artiste a une exigence, il se retire de la vraie vie.
Paris à travers les siècles
C’est vraiment fantastique que de voir ainsi défiler les paysages et les monuments de Paris au fil du temps, le village gaulois, la ville gallo-romaine, le moyen-âge et la construction de notre dame, celle de la tour Eiffel.