Posts Tagged ‘Gilets jaunes’
Pourquoi Macron joue la banlieue ?
Les banlieues ne se sont pas mobilisées, parce qu’elles ne partagent pas les problèmes des gilets jaunes. Les gilets jaunes representent une France profonde, qui a souhaité s’éloigner des banlieues, où elle avait du mal à vivre, mais doit faire aux frais de transport et de remboursement du logement liés à la périphérie. En banlieue, une part des gens est logée par la collectivité en hlm, bénéficie d’un bon réseau de transport et ne subit pas les mêmes inconvenients. Macron joue la banlieue, dont il pense qu’elle est plus facile a manipuler contre les gaulois en jaune.
Parler gitan
Macron ne veut pas croire qu’un gitan parle le français, et pourtant, quand j’étais enfant, les enfants blonds nomades que je croisais au bord du Lignon, à la pêche , parlaient français comme vous et moi.
Grand débat
Au grand débat, il n’y aura pas de sujet tabou, mais seulement des questions hors-sujet
Guerre de Troie
Selon Marlène Schiappa, c’est l’Italie qui aurait financé la cagnotte du boxeur, l’Italie est l’antifrance. Que veut Marlène, que nous déclarions la guerre à l’Italie ?
Elle deviendrait ainsi notre Marlène de Troie.
Grande transparence
Marlene Schiappa veut connaître les noms des gens qui ont donné pour le boxeur, mais ne devrait-elle pas aussi nous livrer les noms des donateurs de Macron ?
Derouler le Tapie jaune
Est-ce parce qu’il avait acheté le maillot jaune du tour de France que Tapie semble se prendre ainsi d’affection pour les gilets jaunes ?
Il se propose d’ouvrir les pages de son journal à leur expression et de parrainer leurs listes electorales pour les européennes.
Cela ne vous rappelle rien ?
Tapie avait déjà dirigé une liste européenne qui comprennait notamment Taubira, et qui s’était avérée un sous-marin de Miterrand pour couler la liste officielle du parti socialiste conduite par Rocard. Il veut peut-être refaire le même coup, avec des objectifs différents. Une liste « gilets jaunes » permettrait de prendre des voix aux partis d’opposition montants, et aider Macron. Tapie retrouverait ainsi un poids politique, une capacité d’influence qu’il l pourrait négocier, notamment dans le cadre de ses ennuis judiciaires actuels. L’avantage des »gilets jaunes », c’est qu’il s’agit dune révolte populaire sans trop d’organisation idéologique gique cadrée, de sorte qu’on peut lui faire dire ce que l’on veut. Un vieux politicien comme Tapie a flairé le bon coup.
Si les gilets jaunes devaient être représentés par un tel personnage sulfureux, qui représente exactement ce qu’ils ont dénoncé, ce serait une des plus grandes journées des dupes de notre histoire, et sans une des plus extraordinaires manipulations.
Simplification administrative
Taxer les riches est compliqué, parce qu’ils peuvent planquer leur argent, qu’ils ont des avocats, des paradis fiscaux, qu’ils sont des embusqués fiscaux, tandis que taxer les pauvres et les classes moyennes est simple.
Le gouvernement n’a fait qu’appliquer son programme de simplification administrative, en réduisant la complexité de son travail de collecte fiscale.
Renversement
Pour la première fois peut-être, on assiste à un renversement du rapport de force, celui qui s’est établi entre le système financier et le reste de la société, et pour la première fois, face à une presse béate et acquise, on affiche une très importante critique d’un système qui, tel le lierre a vecu au detriment de la société et de l’Etat.
Des économistes montrent que l’on n’a pas redistribué aux salariés les gains de la productivité, que c’est en modérant les salaires que lon a trouvé moyen d’augmenter la profitabilite du système. Les lois de 1973 ont permis aux banques privées de prospérer au detriment de la dette publique. De même, en 2008, le sauvetage des banques s’est fait par l’endettement.
Sans l’Etat, sans ce socialisme des riches, le monde financier n’aurait pas perduré, sa « création de richesse » n’est provenue que de ce siphonnage de ressources communes. On le voit avec la sécurité sociale privée ou l’on veut nous imposer
un systeme où les frais de gestion représentent 25% pour remplacer une sécurité sociale où ils ne sont que de 2%.
La captation des journaux par un monde financier desireux d’avoir bonne presse explique labsence de critique accessible au grand public, mais qui a pu continuer d’exister parce que personne n’était tout à fait dupe.
La communication enthousiaste dans la presse n’avait pour fonction que d’occuper l’essentiel de l’espace pour rarefier l’oxygène disponible pour une autre lecture du monde.
Ce rapport de force perdure depuis des decennies, cest la première fois qu’un mouvement social tente de le renverser.
Le vieux monde est derrière nous
Cohn-Bendit me fait penser à un très vieux dessin de Jacques Faizant, que je n’ai pu retrouver. Deux vieux assez aisés discutent, et l’un confie à l’autre, « quand j’étais jeune, je voulais tout faire sauter, aujourd’hui j’ai peur que tout saute pour de bon »
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