Archive for the ‘japon’ Category
La Japan expo en 2015
La video, bien mieux que la photo, permet de saisir le mouvement, et les couleurs de cette fête un peu kitsch.
En hommage au leader des Bijomen, Sakurazuka Yakkun
En hommage à Sakurazuka Yakkun, le leader des Bijomen qui vient de se tuer en voiture. Je l’ai filmé lors de la Crazy Kawai le 21 septembre au parc floral de Vincennes. Les Biomen sont un girl’s band formé uniquement de garçons.
Julie Otsuka, une polybiographie
C’est une histoire multiple, celle d’un groupe de jeunes japonaises, dont les parents trop pauvres pour les garder au Japon, les ont envoyées en Californie pour épouser un émigré installé là-bas. Dans leur poche, une photo de jeune homme de leur futur mari, et c’est la première désillusion, au débarquement, c’est que ces photos ont toutes vingt ou trente ans. Otsuka raconte leur multibiographie, en juxtaposant les vécus différents de chacune de leurs périodes de vie, de la conception à l’éloignement des enfants dans une culture différente, les camps d’internement pour les japonais durant la 2ème guerre mondiale. Elle décrit une multitude de destins, groupés dans un destin collectif.
La japan expo
Avec un succès grandissant, la japan expo au parc des expositions à Villepinte, présente la culture populaire japonaise, les jeux video, les mangas, et les spectateurs viennent costumés en « cosplays ». Je ne connaissais rien de ces personnages de manga, que j’ai découverts en partie. Même dans le RER B, on voyait déjà des cosplays. Le bruit est un peu assourdissant, et mieux vaut acheter son billet à l’avance.
Hunger games
Comme la traduction française ne me séduisait pas, j’ai lu ce livre en anglais, qui est écrit dans un style clair de best-seller, et se dévore, en raison de sa simplicité d’écriture, l’espace d’un week-end. Je me suis rendu compte après coup qu’il est très fortement inspiré par « battle royale », romain japonais à succès, et film avec Kitano dans le rôle principal. L’auteure y rajoute que l’histoire fait partie d’une émission de télé réalité, et une thématique d’opposition entre une sorte de capitale dominante, et des districts populaires.
Ce qui me frappe, c’est cette opposition entre certains districts besogneux, qui vivent de la mine, et d’un travail d’exploitation, avec une capitale riche, opulente, développée. L’auteure n’a t-elle pas voulu représenter une Amérique profonde, face à celle des côtes ouest et est ? L’héroïne vit dans la nature, de chasse et de pêche, et c’est son arc qui lui permettra de vaincre, comme Robin des bois, ou l’Amérique des champs, des campagnes.
beaubourg, les mangas et Nikki de Saint-Phalle
Beaubourg présente les choses les plus hétéroclites, du spectacle et de la fresque de rue, à l’expo branchée sur le japon, ainsi que la fameuse fontaine conçue par Nikki de Saint-Phalle.
Paris, le fantastique musée Guimet
L’un des plus grands plaisirs parisiens est de pouvoir fuir les expositions médiatiques, et de visiter certains grands musées quasiment vides. Pour moi, et par essence, l’art est lié à la contemplation et non à la foule. C’est un extraordinaire panorama de l’art asiatique, que l’on ignore souvent. Le pavillon bouddhique, situé à quelques mètres permet de boire un thé dans une ambiance très …bouddhique.
sleeping beauties
Il semble que le film « sleeping beauties », vu du côté de la fille et non du vieillard, soit un parfait contresens sur l’oeuvre de Kawabata, et que ce film léché, en plan fixe comme un film d’auteur, malgré l’interprétation de l’actrice principale, soit loin de la grandeur tragique, de la réflexion sur la vie et la vieillesse de l’oeuvre littéraire. Est-on condamné à ne faire de bons films qu’avec de mauvais livres, ou l’inverse ?
Jardins d’automne
Comme c’est l’un des derniers beaux jours de l’année, et qu’octobre est le plus beau des mois par ses couleurs, je vous présente aujourd’hui quelques images du jardin japonais Albert Kahn à Boulogne-Billancourt.
Auparavant j’étais passé à Saint-Cloud, où je n’ai pas pu visiter le parc autant que je le souhaitais. Comme c’est différent d’Argenteuil, avec ses groupes de scouts, ses enfants en bleu marine qui jaillissent de l’église, une vraie réserve de jeunes catholiques. Par contre j’ai été frappé par le manque de vie du dimanche, je n’y ai pas trouvé de restauration, de cafés, et j’ai croisé d’autres personnes qui paraissaient ainsi perdues, dont l’une avait quitté le sud pour venir ici et regrettait la convivialité perdue.
Dolls de Kitano
Ce film lent et triste peut être déconcertant. Je n’avais rien vu de Kitano, mais c’est un virtuose éblouissant. Si les visages des acteurs sont volontairement inexpressifs, la couleur, la musique, et la mise en scène sont puissamment expressives. Il y a ce couple enchainé, qui traverse les saisons dans des costumes différents et harmonieux avec la couleur du temps, et croise les personnages dont on raconte l’histoire. La chanteuse de variétés qui ne veut plus voir personne après un accident qui l’a défigurée, mais acceptera un fan qui s’est crevé les yeux pour qu’elle accepte cette rencontre. Il y a ce yakusa qui retrouve le femme qu’il a abandonné trente ans auparavant, laquelle l’attend toujours sur un banc avec son repas, et puis le couple des enchainés, dont le garçon avait quitté sa promise pour épouser une jeune fille riche, et reviendra vers elle lorsqu’à la suite de son suicide elle perdra la conscience des choses. Chaque image ressemble à un tableau, de par le soin apporté à la composition. Une expérience esthétique.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.