Archive for mars 2016
Le Bondy blog n’autorise plus les commentaires
Le diable est dans les détails, je viens de me rendre compte que le bondy blog ne permettait plus les commentaires. Il est possible que certains trolls aient été pénible, mais ce qui m’a frappé, c’était le nombre de gens agacés par les articles, par cette vision « minoritaire » de la société. Ce sont les limites de ce blog, qui semble ignorer et ne pas comprendre le reste de la société, comme si seule la posture minoritaire était vraie. Il se replie ainsi dans une sorte de bulle, où il n’aura plus à se soucier de son lectorat issu de la vraie vie, ni à en tirer de leçons. Le risque est pour lui celui d’un soliloque dans sa langue de bois. A quoi sert un blog, s’il n’est plus interactif, il va ressembler à toutes ces feuilles de choux destinés à tenir un discours en fonction de certains intérêts comme s’ils étaient universels, une sorte de discours à sens unique, qui ne peut voir ni la lumière ni la contradiction.
Qui sont les terroristes ?
L’explication du terrorisme fait trop appel au registre social d’un côté, disons à gauche, et trop au registre religieux de l’autre, disons à droite. Ce n’est pas la vie modeste qui fait le terroriste, ce n’est pas la religion qui pousse à de tels actes. Il s’agit plutôt d’une conjonction entre des interventions militaires extérieures, et l’utilisation comme armes, réponse du faible au fort, de gens border line, qui ont échoué dans tout, même dans la délinquance, et vivent repliés sur eux-mêmes, à qui l’on fait miroiter la beauté du suicide dans la destruction.
Le fil des religions
Une liseuse m’a permis de récupérer des textes anciens, tombés dans le domaine public. C’est déjà une véritable bibliothèque ambulante des textes fondamentaux. J’essaie de lire lentement la Bible et le Coran, sans vitesse, car ce sont des textes peu lus, et dont l’ancienneté nécessite aussi que l’on connaisse les interprétations qui en ont été réalisées, et les controverses qui en ont découlé. Je pense notamment à l’ouvrage de Freud, qui savait que les langues étaient différentes, mais les symboles identiques pour l’humanité. Il a utilisé des symboles, qu’il ne fallait pas prendre au pied de la lettre pour expliquer nos phénomènes psychiques. Selon lui, l’histoire de Moïse est cousue de fil blanc, c’est un pharaon à qui l’on a inventé une fausse famille hébreue, pour pouvoir s’en réclamer dans la religion juive. Moïse était un prince d’Egypte, disciple du monothéisme vite réprimé d’Akhénaton, et qui aurait transmis cette religion aux ancêtres des juifs. Cette religion est un syncrétisme, entre la religion d’Akhénaton, et le Yaveh, dieu tribal d’une tribu arabe.
De même le Coran marque une continuité respectueuse envers l’ancien et le nouveau testament, dont il assume toutes les phrases. On y trouve de nombreuses références à Jésus Christ, mais dont on précise qu’il n’est pas un dieu, qu’il ne s’est jamais revendiqué comme tel. J’ai lu aussi une allusion à la trinité, fortement critiquée. Je crois qu’au début de l’Islam, cette religion était vue comme une simple variante ou hérésie, mais pas comme une religion différente. Pour la partie du Coran que j’ai lue, il y a une très forte influence biblique, mais je verrai pour la suite.
Ce qui me frappe donc, est la forte continuité entre la religion des égyptiens, et les religions juives, chrétiennes, et musulmanes. Ce fil rouge est plus visible qu’on ne le cite explicitement.
L’esprit de la loi Khomry
L’esprit de la loi Khomry, c’est « que fait un commerçant, quand il a des rossignols invendables ? et bien il les solde. Nous aurions 6 millions de rossignols sur les bras, et bien nous allons les solder. Cette loi est aussi le témoin d’un rapport de force défavorable aux salariés, à qui on peut imposer ces soldes.
Vivre ensemble, mais pas morts ensemble
Il y a une vingtaine d’années, alors que je visitais le père Lachaise, le guide nous montra la tombe de Pissarro, le peintre impressionniste. Il nous explique que la famille avait protesté, parce qu’il avait été enterré au milieu des chrétiens, et non dans un emplacement réservé aux gens de religion juive. Bien sur, Pissarro, grand artiste, aurait été bien au-dessus de ces mesquineries d’après lui. L’assemblée riait aux commentaires du guide. Rirait-on encore aujourd’hui : je vais dans des assemblées, où l’on revendique des carrés religieux, musulmans, ou juifs. Si les cimetières appartiennent aux mairies, et qu’une séparation religieuse est interdite, on instaure ci-et-là des carrés religieux, mais dont la loi interdit qu’ils soient séparés par un mur de l’ensemble du cimetière. Ce sont des réunions où l’on évoque, au nom du « vivre-ensemble », la mort séparée.
Marylise Lebranchu
Un de mes copains disait : tout ce que je demande au gouvernement, c’est de nommer de jolies filles comme ministres, au moins j’aurai du plaisir à les regarder, car finalement personne ne changera rien à quoi que ce soit. Il semble que les journalistes aient la même logique, il est des centaines d’articles pour dénoncer le limogeage de Fleur Pellerin, mais aucun pour dénoncer celui de Marylise Lebranchu, peut-être encore plus injustement limogée.
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