Archive for the ‘15ème arrondissement’ Category
Mon blog sur Paris prend de l’ampleur
https://parisdutriton.wordpress.com/
Mon blog sur Paris me prend de l’énergie, car je l’ai rempli de photos prises au cours de longues promenades. Il est à visiter, car il peut donner des idées de sorties. Je me rends compte que la ville change vite, et que des quartiers ont surgi de terre, ont été desservis par le tram, le metro, et se sont remplis de lieux conviviaux. Il y a aussi d’anciens quartiers populaires, où la vie est sympa, plein de cafés de lieux inédits, culturels. Si Argenteuil pouvait me donner le sentiment d’évoluer aussi bien, ce qui explique que pour ce blog, je me sens plutôt en panne par contre. Je me rends compte que je ne trouve plus de sujets, autrefois, encore y avait-il des fêtes qui pouvaient servir de trame, mais aujourd’hui elles sont bien rares.
https://argenteuildutriton95.wordpress.com/
Paris, du parc Montsouris au parc André Citroën
Toujours une randonnée décrite par la journaliste Dominique Lesbros dans l’un de ses nombreux livres sur la capitale. Que de parcs et de belles maisons sur ce parcours, mais aussi de vraies cabanes.
Paris, Beaugrenelle
J’ai connu l’ancien centre Beaugrenelle il y a longtemps, et son plan était beaucoup plus simple, on ne s’y perdait pas. Le nouveau m’a semblé si anxiogène, proche en cela de la défense, de la part-dieu à Lyon ou de Saint- Lazare. On se retrouve dans un centre fermé, où les chemins ne sont jamais directs, on semble avoir tout fait pour que les escalators ne soient pas alignés, et qu’il faille effectuer un tour du puits central pour en retrouver la suite. C’est une bonbonnière oppressante, un attrape-bobos où les prix sont costauds et les lieux pour se reposer rares ou hors de prix. La garderie d’enfants est à 10€ de l’heure, le parking à 1€ pour trois heures.
Il semble que ce plan soit devenu universel avec un resserrement dramatique des lieux de passage, résumés à des escalators étroits, qui, sans doute, obligent à regarder les marques autour de soi. Autrefois, les grands magasins avaient de larges escaliers, aujourd’hui la mode est inversée.
On ne trouve jamais de magasins trop utiles, les librairies ne sont jamais profondes dans ces lieux, se résumant à présenter les best-sellers du moment, on y découvre par contre les dernières technologies geek, et tout est fait pour y faire des folies, se promener en se soumettant à la tentation, plutôt que de rendre un service plus utile au passant.
Ces lieux sont soft, on ne peut y distribuer librement de tracts, car ils ne sont pas des rues mais des espaces privés. On s’y sent manquer d’air et l’on regrette rapidement les promenades dans les vraies rues.
Pour moi, ils sont inappropriables, jamais on ne gardera la mémoire de ces lieux changeants et lisses, et l’on n’y aura pas d’habitude, on n’ y connaitra pas d’évènement humain marquant. Ce sont les lieux de l’anonymat luxueux, des promenades sans aspérités.
Nous sommes déjà dans une sorte de science-fiction, celle qui imagine un univers d’où l’humain ne serait plus humain, mais plus insignifiant qu’un rat de laboratoire. C’est une sorte d’anti-quartier latin, de ces lieux un peu désordonnées pleins de surprises, et qui peuvent faire partie d’une mémoire humaine.
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