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un regard sur le monde

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Fausses polémiques

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Le seul moyen d’apparaitre en relief dans des medias qui pronent un certain politiquement correct, c’est d’y faire de la provocation, en enfreignant certaines règles de bienseance. Pour bien être scandaleux, il faut bien connaitre et les enfreindre dans une sorte d’hommage du vice à la vertu. Alors, quelqu’un s’indignera à son tour des propos tenus, donnant ainsi une certification de scandale, et appelant à la protestation, la petition, pour entretenir le bourdonnement et la montée en épingle de laccrochage verbal. Rien de politiquement important ne sera remis mus en cause, et les medias vont occulter tout autre sujet. Le schéma rst le suivant, quelqu’un s’indigne d’un propss calibré pour indigner, puis un autre va s’indigner de l’indignation elle-même.

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24 septembre 2018 at 21:47

Débranchement

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je dois résilier un abonnement internet x, mais le problème c’est que l’entreprise n’indique aucune adresse à qui adresser la lettre. Il est nécessaire, sans que l’on en soit informé clairement d’ailleurs, d’appeler pour connaitre l’adresse, mais c’est quand même un peu limite : c’est organisé pour appâter des clients, mais en cas de problème : plus personne : les dirigeants sont très forts pour s’embusquer fiscalement, mais aussi pour ne pas laisser d’adresse en cas de contestation. Avec internet, on peut ainsi décider de ne mettre en ligne que certaines informations, et surtout pas celles nécessaires à la défense du consommateur. Toutes ces formalités finissent pas être chronophages, surtout quand on travaille, que l’on doit y ajouter les transports.

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8 avril 2018 at 21:45

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tout pub

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après les videos qui ne s’ouvrent qu’après un long pensum publicitaire, voici que les journaux procèdent de même, et qu’une fenêtre s’ouvre dès qu’on veut lire un article. Le net devient de moins en moins fréquentable, pris en contradiction entre sa liberté apparente, et la nécessité de rentabiliser les contenus. Ne va-t-il pas finir comme la télévision, qui mis à part Arte, n’est quasiment plus regardable, prises entre les variétés publicitaires, et les variétés tout court ?

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9 mars 2014 at 07:30

Que de temps passé sur l’écran

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Que de temps passé sur écran, car après 15 ans de net, je me rends compte combien ma vie a changé. Je me lève et je consulte l’actualité, mes sites « marqués », puis je consulte facebook, ma messagerie, et cela plusieurs fois par jour. Je ne regarde plus la télé, le vois youtube, ses films, ses clips, et les émissions sur les chaines de télé. Voici 15 ans j’habitais Paris, et je bougeais davantage, j’étais même hostile au métro, et voyageais à pied. Je me demande souvent si j’apprends des choses, si je ne navigue pas dans le dérisoire, et le bourdonnement de ces anecdotes qui envahissent tout le media.

Le net ne concerne pas que les jeunes, mais toutes les générations : est-ce un bien ou une perte, la perte de rencontres humaines, mais qui, peut-être ne sont pas une perte, parce qu’elles ne se font pas, et que c’est plutôt un vide qui disparait qu’une chose vraiment importante.

A Paris, on trouve des gens qui ne pourraient vivre ailleurs, et la difficulté est lorsque l’on quitte cette ville, de vraiment constater que soi aussi, on ne pouvait vivre ailleurs.

Est-ce vivre d’ailleurs, ? on voit tous ces gens poursuivre un métier alimentaire pour vivre vraiment le soir, dans un autre monde, celui des bistrots, du cinéma, des musées, un monde flottant, d’où tout extirpation donnera l’impression de couler.

Le net est fascinant au sens que l’on ne peut plus le quitter, parce qu’il n’y a plus rien ailleurs. La net est l’instrument idéal d’un gouvernement qui devra occuper une jeunesse à laquelle il ne pourra rien proposer, un peu comme la télé fonctionne en permanence chez les retraités. L’humanité électronique a remplacé l’humanité, mais c’est un autrui idéal et moins fatigant, où tout est positif et renouvelé.

 

 

 

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24 novembre 2013 at 11:03

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internet et trop de bourdonnement

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je me suis abonné à facebook, et je me rends compte combien il devient publicitaire, envahi de choses sans intérêt, qui rapportent ce que font les membres, à quel jeu ils jouent. Le « bourdonnement » serait une valeur du net, mais il finit par ne rester que le bruit, et pas assez de création, de réflexion. Sur beaucoup de blogs, de profils facebook, on a dans le meilleur des cas un langage sms, beaucoup de reprises de ce qui est déjà sur le net, une amplification du bourdonnement, mais peu de réflexion personnelle. L’espace de création devient un espace de la répétition. Il y a une telle différence entre ce que permet l’instrument, et ce que l’on en fait au final.

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26 Mai 2013 at 11:20

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L’individualisme du spectacle

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Autour de nous, nous ne voyons plus de familles rassemblées devant la télévision pour assister à un évènement sportif, un débat politique, un show. Ces grands partages nationaux appartiennent au passé, plus aucun évènement audiovisuel ne rassemble devant lui. Les gens choisissent leur chaine, chacun des enfants a son micro, sa tablette, et jouit de son spectacle à lui, sans communauté. Dans les transports, les gens ne se regardent plus, chacun est devenu plus transparent que jamais, devant tous ces regards accaparés par les smartphone. Chacun sa voie, chacun son écran. Le spectacle est devenu individuel.

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31 mars 2013 at 11:41

Les absents du web

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Les médias évoquent beaucoup le « droit à l’oubli » sur le web. Pourtant, et paradoxalement, de nombreux noms sont absents de google. Alice Kaplan expliquait que l’on ne pouvait plus retrouver trace des gens modestes quelques décennies après la guerre, ils avaient disparu et aucune archive ne subsistait d’eux. Et bien, à l’inverse de bien des articles journalistiques j’effectue le même constat que cette historienne.

Parfois, et par curiosité, je recherche un nom du passé, pour savoir ce qu’il est devenu. Dans le meilleur des cas, je retrouve des éléments de biographie sur copaindavant, une photo sur facebook, ou sur un quelconque réseau, mais cela va difficilement au-delà. En fait, peu de gens sont cités dans un article, ou laissent une trace un peu personnelle. Et encore, il s’agit souvent de gens exerçant des professions intellectuelles, ou ayant des fonctions électives.

Pour beaucoup d’autres, et notamment des manuels, il est impossible de retrouver la moindre allusion à leur nom sur google, plus encore s’ils habitent le monde rural. Le réseau a une capacité de souvenir, mais aussi d’oubli considérable. Je me souviens que j’avais recherché quels hommes politiques avaient soutenu l’intervention américaine en Irak, et je n’ai plus retrouvé que le nom de Pierre Lelouche, de l’intervention de Gérard Collomb, qui m’avait paru si incompréhensible, rien ne demeurait.

Il n’est donc pas possible de faire une étude historique à partir d’Internet, il possède une mauvaise capacité de conservation. Le buzz chasse le sujet de fond, l’évènement significatif. Wikipedia est symptomatique qui semble privilégier les footballeurs de 2ème division sur les intellectuels. J’ai du parfois introduire certains sujets, trouver un peu de documentation, parce qu’ils sombraient dans l’oubli justement, et que je redoutais que le web n’en retienne rien. Youtube par exemple survalorise le médiatique, est envahi par les annonces immobilières, mais l’on trouve peu de reportages de vrais amateurs qui souhaitent valoriser un lieu, un évènement ignoré et qui passerait inaperçu. Nous ne pouvons laisser des preuves, laissons des traces.

Parfois je reçois un message, pourriez-vous filmer telle rue, dans laquelle je suis passé, pour la confronter à mes souvenirs, voir si elle a changé, j’y ai vécu des choses importantes pour moi, et je ne suis pas en mesure de la revoir. Je me sens un peu dans le rôle d’Atget, qui photographia les rues du vieux Paris, aujourd’hui disparu, et produisit ainsi des documents irremplaçables. Si un jour j’écris enfin, mais il est bien tard dans ma vie pour cela, un roman, peut-être de fantastique ou de science-fiction, j’y placerai peut-être un nouveau type d’archéologue, chargé de « creuser » dans les couches anciennes du web, pour en ressortir des vestiges nécessaires à la compréhension de notre temps.

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21 avril 2012 at 07:38

Le blog est-il un moyen de défense de la citoyenneté et de l’individu face aux grandes organisations

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Un certain nombre de situations nous sont imposées, au mépris du droit. Par exemple, la mairie de A.. ne reconnait pas les femmes mariées pour certaines formalités, au mépris des textes écrits par le ministère de l’intérieur, ce qui est quand même un peu fort de café. Orange a inventé le phishing par clic intempestif qui vous abonne à des sites inutiles pour jusqu’à 60€ par mois, sans signature, sans validation, sans même vous en informer.

Nous rencontrons tous les jours de telles atteintes au droit individuel, pratiquées sans contre-pouvoir par les grandes organisations. Nous pouvons saisir la justice, mais dans le cas d’orange, les sommes, même si elles sont colossales au niveau de l’entreprise, sont faibles au plan individuel. De même la mairie de A.., qui a sans doute fini par comprendre qu’elle était hors la loi, n’a pas répondu à mon courrier, oublieuse de cette culture qui voulait qu’une administration réponde toujours à un courrier écrit, et n’en laisse point en souffrance.

Que faire face au silence, au poids de ces organisations ?

Je crois que les blogs, internet, permettent de faire connaître leurs dérives. Pour les assurances qui vous refusent une indemnisation, on trouve des contre-attaques, car je me suis rendu compte, à ma grande surprise, que ces organisations, que je croyais surarmées juridiquement, répondaient par écrit des inepties faciles à contrecarrer.

Certaines organisations publiques ou semi-publiques ont aussi des pratiques inquiétantes : réserver un billet sur internet dispense la sncf de toute responsabilité en cas de grève, et vous ne serez pas remboursés : l’entreprise a réussi par ce transfert au privé, à se dispenser de ses responsabilités fondamentales, comme si j’embauchais un chauffeur qui ne respecterait pas les limitations de vitesse pour préserver mes points du permis.

On constate ainsi que ces organisations décentralisent ou sous-traitent afin de se débarrasser de certaines contraintes de responsabilité.

La vigilance doit être constante de notre part, sinon, nous pourrions terminer avec une démocratie purement formelle, où l’on pourrait tout nous imposer sans contrôle démocratique.

Written by Le blog de Jean Trito

20 avril 2012 at 13:00

Publié dans blog, droit, service public

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Certains services d’orange sont des chèques en blanc

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Depuis que je suis abonné chez orange, je me rends que, si l’on n’y prends garde, et très régulièrement, des prélèvements inexpliqués apparaissent sur les factures. Ils correspondent à des abonnements issus de pubs sur lesquels peut-être quelqu’un a cliqué, ou n’a pas cliqué, c’est improuvable, et qui très rapidement viennent gréver la facture d’une vingtaine d’euros par mois. Comme l’on ne reçoit plus de facture, qu’il faut aller la chercher sur le site Orange, et que l’entreprise se garde bien de les expliciter sur cette fameuse facture en .pdf, l’abonnement internet est surenchéri. Je me suis rendu compte qu’il existait un service internet + « dont je bénéficiais », et qui permettait à n’importe qui de cliquer sur une touche, et d’engranger un abonnement pérenne représentant plusieurs dizaines d’euros par mois, sans que je signe quoi que ce soit, par un simple clic, peut-être survenu par inadvertance.

Voici la description édifiante de la pub

« Vous réalisez ainsi vos achats en toute confiance et en quelques clics :

a Vos achats sont simplifiés : 2 clics suffisent pour acheter et valider votre achat, sans qu’à aucun moment vous n’ayez besoin de vous identifier.

b Vos achats sont réglés en différé : puisqu’ils sont reportés sur votre prochaine facture d’accès à Internet, que vous réglez à la date et suivant le mode de paiement habituel.

c Aucun frais, ni de commission : le montant de votre achat vous est rappelé avant de confirmer celui-ci.

d Aucune donnée personnelle ou bancaire ne transite sur Internet lors d’un achat.

e Un achat via Internet + ne nécessite aucune installation de logiciel. »

Il existe une possibilité de désactiver cette action, mais il faut vraiment la chercher, de même l’origine et l’explication de la dépense. Cette fonctionnalité est offerte avec l’abonnement, mais sans que le client soit informé de cette grave faille de sécurité. Ce qui veut dire qu’Orange met à disposition un dispositif de paiement ouvert et incontrôlable : rien ne prouve que vous avez vraiment cliqué, et aucune identification n’a été demandée.

Orange a inventé en quelque sorte le chèque en blanc sans signature.

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20 avril 2012 at 10:24

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Seul le Figaro évoque les pressions américaines qui ont imposé HADOPI

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On dit beaucoup de mal du Figaro, je ne suis pas de cet avis, même si on peut le trouver marqué à droite. Je citerai en exemple cet article qui devrait ouvrir les yeux de beaucoup de gens sur la spontanéité de la mise en place d’HADOPI, il s’agit d’un diktat américain, avec des pressions et du chantage, comme le révèle le cas de l’Espagne. Personne n’a apporté d’éléments pour le cas de la France, mais ils ont manifestement été échangés de manière plus feutrée, et sans révélations. On comprend comment certaines décisions sont prises actuellement, que ce soit au niveau européen, ou au niveau de la France. Pour les américains, le droit d’auteur, et sa protection sont fondamentaux, car leur seule production est dans l’immatériel, et la possibilité de le vendre très cher. Pour cela, HADOPI, et le contrôle orwellien des contenus intellectuels sur le net est un point de passage obligé, et le support de tout le dispositif.

Ce qui est surprenant, c’est que le Figaro est le seul journal à révéler cette information et à la mettre en valeur. Les autres, dont le nouvel observateur, qui pourraient au moins relever comment la décision d’instaurer HADOPI a été mise en place, ne pipent mot.

« Des documents officiels révélés par les médias espagnols dévoilent les menaces économiques opérées par les États-Unis pour que Madrid mette en application une loi sanctionnant les sites violant le droit d’auteur. »

« Le contenu de la lettre dévoilée par El Pais ne fait aucun doute quant à l’objectif des officiels américains: faire changer d’avis Zapatero avant que le Parti Populaire de Mariono Rajoy, qui s’était opposé à la loi Sinde afin de finalement la voter, n’accède au pouvoir fin décembre. Pour cela, l’ambassadeur américain a averti le chef du gouvernement espagnol que son pays risquait fort de se retrouver sur la «Priority Watch List» (liste de surveillance prioritaire) des «plus pires violateurs des droits de la propriété intellectuelle», où se trouve déjà la Chine, l’Inde ou la Russie. En clair, l’Espagne risquait de subir de très sérieuses sanctions commerciales de la part des États-Unis pour avoir refusé de mettre en application une législation anti-piratage.

Jose Luis Zapatero n’a pas répondu aux demandes américaines. Mais à peine arrivé au pouvoir, le gouvernement de son successeur, Mariano Rajoy, s’est empressé d’adopter les décrets techniques nécessaires. Les médias espagnols ont révélé que Mariano Rajoy avait reçu quelques heures auparavant une lettre de la Chambre de Commerce américaine en Espagne menaçant le pays de sanctions économiques. »

« Les documents de WikiLeaks montrent que la diplomatie américaine a vanté la Hadopi française auprès des responsables espagnols. L’adoption de la loi française a en effet été suivie de très près par les Américains, si l’on en croit les télégrammes diplomatiques de WikiLeaks.

«L’ambassade [américaine à Paris] travaillait en liaison constante avec les grandes associations de l’industrie américaine du show business. Le vote de la loi Hadopi était pour elles une «priorité très importante», d’autant qu’elle pourrait servir d’exemple aux autres pays européens», expliquait en décembre 2010 Le Monde. Ce lobbying américain aura permis l’adoption d’un amendement atténuant un article de la loi «Création et Internet» de 2006 ne plaisant pas à la la BSA (Business Software Alliance). »

Written by Le blog de Jean Trito

6 janvier 2012 at 20:04