Archive for mars 2010
Le remplaçant
Les milieux qui ont fait monter Sarko sont en train de lui chercher un remplaçant, qui puisse se faire élire en 2012 et surtout continuer la même politique, ce qui est l'objectif principal, pas celui de garder le même. Fillon est en train de correspondre au profil, et l'on est médiatiquement, en train d'écarter Sarko, vu le risque à prendre lors de la prochaine élection. On est même prêt à lacher de la vapeur, en faisant une pause dans les restrictions budgétaires et la mise en cause des services publics, voire évoquer l'idée de discuter du bouclier fiscal, c'est dire s'il y aura un retour sur investissement sur ces dépenses. D'autres médias poussent plutôt Strauss-kahn, vu comme une alternance unique qui défendra les mêmes intérêts sous d'autres couleurs. La presse n'a plus autant de lecteurs que d'annonceurs, si des groupes financiers achètent les journaux, c'est parce que cela leur permet une publicité de qualité supérieure pour défendre certains thèmes. Tout fonctionne comme une curée, comme si un signal invisible avait été donné par quelqu'un.
Rama Yade, Zemmour, même discours dans le fond ?
Si l’une se félicite de la discrimination positive du sport, l’autre met en avant un autre genre de discrimination positive, mais les deux surreprésentations ne sont-elles pas l’avers et l’envers d’une même médaille ? Ce que je reproche à Zemmour, ce n’est pas de constater un fait, c’est de considérer que dans l’énonciation du fait, contient l’explication, que c’est l’essence de ces populations qui en fait des délinquants, c’est un raisonnement sans profondeur aucune, sans recul et sans apport. Évidemment, il réussit son coup publicitaire, puisqu’on l’attaque sur ce qu’il dit, sans le contredire, et surtout sans capacité d’élever le débat. Chaque population s’engouffre dans ce qui lui est offert, pour le meilleur et pour le pire, si l’équipe de France est noire, ce n’est pas par discrimination positive, c’est une explication sociale. L’équipe de France de football a toujours été constituée à partir d’une deuxième génération d’immigrés, et on peut remonter très loin pour le prouver, souvenons-nous de l’équipe de 1982, et plus loi de Kopa en 1958. C’est une sorte de constante de l’histoire, elle n’a pas changé de couleur, ce sont les classes sociales en France qui ont pris une couleur avec l’émigration du sud. Quand à la délinquance, en vivant dans un milieu moins structuré, moins encadré, plus rejeté par le reste de la société, on voit s’ouvrir d’autres carrières, dont celles de la délinquance, à condition d’omettre la délinquance en col blanc, qui elle reste réservée à une certaine élite.
Zemmour peut passer pour un martyr pour avoir fait de l’inpolitiquement correct, et avoir énoncé un fait. Du coup, l’attaquer sur cette énonciation en fait celui qui dit tout fort ce que les autres disent à peine tout bas, et ce qui a fait le succès d’un certain candidat politique. Aussi inquiétant que le propos sans profondeur de Zemmour, il y a aussi le fait qu’il n’y a aucun discours pour faire face à ses énonciations brutes.
Paris, place Vendôme
La place Vendôme, maintenant voici le film, sur les traces de Lady Diana et de Rachida Dati.
Paris, Saint-Sulpice
Voici le film d'une promenade autour de Saint-Sulpice, on pense que Dan Brown a rendu l'église célèbre à ses dépens.
Paris, place Vendôme
C'est un quartier du luxe, hanté par Diana, les bijoux, les belles tenues, le Ritz et le souvenir de Rachida Dati.
tourner le seigneur des anneaux avec trois sous
Incroyable les nouvelles techniques, on peut tourner son seigneur des anneaux en amateur, avec un faible budget.
Paris, près de Saint-Sulpice
Aujourd'hui, je vous invite à une promenade dans le quartier de Saint-Sulpice, avec son église en réfection, célèbre pour le roman de Dan Brown, et dont on voit le méridien, instrument astronomique, et non marque d'un ancien temple païen, rappelle l'écriteau du curé de la paroisse.
Nostalgies rurales américaines
Un été indien est une très courte nouvelle retrouvée après la mort de Truman Capote, un bijou de délicatesse qui raconte très sobrement, mais avec beaucoup d'émotions et de nostalgie, le jour où enfant il dut quitter la ferme de ses grands-parents pour suivre ses parents dans leur recherche d'un nouvel emploi "au-delà des montagnes". C'est la séparation d'avec ses grands-parents qu'il ne revit pas vivants, un adieu déchirant mais sans pathos, un moment de brisure où son grand-père lui confie qu'il a un secret, un secret qui est un secret sur la manière de prendre la vie, mais qu'il découvrira longtemps après, lorsqu'il recevra quelques objets personnels après la mort du grand-père, loin de sa famille. J'ai du lire ce livre en 1989, à sa sortie en France, je l'ai relu lors de mes transports, mon sac contenant toujours des livres et mon flip video. En le relisant j'ai aussi pensé à Norman Mac Lean, qui a inspiré Robert Redford pour le film éponyme. J'y retrouve la même nostalgie pour une Amérique rurale, les souvenirs qui nous marquent, et des souvenirs qui paraissent d'autant plus lointains que l'on a oublié ce monde rural pendant longtemps en vivant à la ville. C'est une sorte de testament, parce que ce sont ces souvenirs de l'enfance qui nous restent en dernier. "Parmi tous nos souvenirs, ceux de l'enfance sont les pires" chantait Barbara. Norman MacLean nous enchante en évoquant son père, son frère et son destin tragique, dont le récit de la mort lointaine rappelle celui de Truman Capote, et la pêche à la truite.
Paris en gigapixels
Paris 26 Gigapixels est un assemblage de 2346 photos individuelles représentant une vue panoramique de très haute résolution de la capitale (354159×75570 px). Plongez dans l'image et visitez Paris comme jamais auparavant !
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