Archive for janvier 2010
Paris, la promenade plantée, à l’été 2008
Finalement, l'hiver nous rend disponibles pour feuilleter nos vieux albums de photos, ou plutôt réexplorer notre disque dur. La promenade plantée n'est pas vraiment pour les touristes, mais plutôt pour les franciliens, qui comme moi, y font un pèlerinage périodique dans leur ancien quartier. Je crois qu'il faut bien connaître Paris pour l'apprécier, parce que c'est un endroit certes fréquenté, mais plutôt par les locaux, et que c'est un plaisir mais moins historique que celui du centre de la ville. Pour moi, c'est un vraie détente, on prend le temps de regarder, à la fois la moindre fleur, et les perspectives sur le XIIème arrondissement, et elle se prolonge très loin, jusqu'à ce jardin expérimental, et cette cabane, que l'on voit installée au bas des immeubles. Le voyage commence au bas de l'escalier en somme.
Paris, l’arche de la défense, en images animées cette fois
Si vous avez aimé les images fixes, j'espère que le "documentaire" d'où elles sont tirées, toujours réalisé avec le flip video ultra hd, un tout petit caméscope simpliste, qui a l'avantage de pouvoir être gardé au fond d'un sac et d'être disponible sans encombrer pour des sorties.
Paris, la grande arche et le quartier de la défense
Il n'est nul besoin d'aller très loin pour voir des choses insolites. La défense réunit les commerces, les affaires, la modernité, et les marchands du temple.
L’égypte prédynastique, mon intérêt pour les civilisations anciennes
Je me suis plongé dans l'histoire romaine, et voilà que je me lance dans un pavé sur l'histoire de l'Égypte, plus difficile, plus long, écrit plus petit. Je découvre les tout-débuts des dynasties, cette période prédynastique, avec déjà ses dieux, et ses sculptures très stylisées, comme cette femme à gauche.On trouve aussi ces tablettes recouvertes d'animaux et de symboles. Je visite le Louvre une fois par an, mais si je me plonge dans l'histoire des civilisations anciennes, c'est aussi pour donner un peu de profondeur historique à mes visites, situer davantage la chronologie, et les les enjeux de ces objets d'art.
En fait, lors de ma première visite au Louvre, j'ai tout de suite été émerveillé par cet art ancien, plus que par les tableaux. Je profite aussi des émissions d'Arte, de la 5, quand elles sont consacrées à ces périodes, mais j'ai trouvé là un loisir qui va me prendre du temps, avant que j'en comprenne plus. Un peu comme le naturalisme et l'astronomie de mon adolescence, c'est en ayant des passions successives que l'on apprend le mieux, et qu'au final on a cumulé des connaissances, on ne peut tout couvrir en même temps.
Léon Belly, un tableau qui fit scandale au salon de 1870
Léon Belly est un peintre orientaliste, ce tableau des "pèlerins se rendant à la Mecque" fit scandale au salon de 1870.
Jean-François Kahn reconnaît la qualité des bloggeurs, sauf les trolls…
Vous trouverez cet article dans Marianne, il ne va pas dans le même sens que les éditorialistes.
"On m’avait dit « c’est du n’importe quoi ». Et puis, dois-je l’avouer, néophyte que je suis en matière de « Toile », je craignais le pire : déferlement d’insanités, défoulement permanent et condensé de violences verbales.
Eh bien pas du tout. J’ai été impressionné par la quantité, mais aussi par la qualité des nombreuses irruptions de réflexions de blogueurs, enrichissantes et sagaces, l’humour et le bon sens de nombreux intervenants, leurs connaissances de certains dossiers, leur niveau d’information, la verdeur interactive, l’authenticité et la pertinence des débats. Même si, éventuellement, j’ai pu faire les frais de ces qualités.
Mais ce constat rend, à mes yeux, plus dommageables encore, plus lamentables parfois, certaines tendances à manier compulsivement l’insulte, à s’auto-valoriser par le mépris de l’autre ou le rejet de la différence, à pratiquer le harcèlement mécanique à l’abri de l’anonymat.
Ces pratiques, contrairement à ce que je craignais, sont très minoritaires. Mais répétitives (une seule personne pouvant hoqueter à jets continus au lieu de discuter), elles peuvent devenir envahissantes et paralyser, à des fins finalement de sabotage, la confrontation authentique et de la réflexion collective.
Chers amis, puissions-nous faire de cet espace d’expression et d’écoute, que je m’astreins à animer, un lieu d’exemplarité démocratique, d’échanges constructifs, d’élaborations pluralistes, de respect des uns des autres".
Quelques images de Paris
Je ne dispose pas d'un matériau immense pour alimenter ce blog, sinon mes lectures, et quelques photos prises près de chez moi, lors de promenades. Là j'ai de nouveau extrait quelques photos de petits films que j'avais inclus sur ce blog via youtube. Si l'image animée a de l'intérêt, l'image fixe permet de rêver.
Apprendre le latin en retraite
Dans son roman "les années", Annie Ernaux dit qu'à son âge, l'avenir paraît très rétréci, mais que du coup le passé parait infini, et l'on se tourne vers lui parce qu'il parait tellement plus vaste que l'avenir. On visite parfois des personnes âgées qui n'évoquent plus que des morts, parce qu'ils détiennent l'essentiel de leur vie affective. En retraite, devons-nous espérer encore quelque chose de nos contemporains, qui nous regarderons avec un dédain apitoyé ? Une des activités qui stimulent l'intellect serait d'apprendre le latin. Pourquoi le latin ? parce que cela nous permettra de rentrer en communication directe et dans leur langue avec les anciens romains dont le règne a duré 12 siècles. 12 siècles à redécouvrir, avec leurs philosophes, leurs conflits, leurs œuvres d'art.
Plus on connaît une époque, et plus on peut la comprendre, et plus on peut en apprendre. Visiter le Louvre en détenant une connaissance fine de l'époque, c'est un autre plaisir. Est-ce difficile de se remettre au latin si tard ? je ne le pense pas, au collège, au bout d'un an de version on commençait à traduire Virgile, donc à apprécier la littérature après trois heures par semaine sur trente semaines. En retraite, on dispose de tellement plus de temps. On peut, disons effectuer l'équivalent de cinq ans d'apprentissage scolaire chaque année, plus une étude de la civilisation, de l'histoire et de l'art. Je pense que l'on peut redevenir un vrai romain et ce dès les premières années de sa retraite.
Annie Ernaux a raison, l'abîme du passé, voilà notre avenir.
Paris, place de la Concorde, ses fontaines merveilleuses, son atmosphère
Pour ceux qui ne pourront prendre le temps de regarder mon "reportage" sur la place centrale de Paris, j'ai tiré quelques "snapshots", quelques clichés du film pour vous montrer ces splendeurs, devant lesquelles les touristes doivent parfois passer un peu vite.
Paris, place de la Concorde et pont Alexandre III
Ma principale activité lorsque j'habitais Paris, ce fut de me promener dans Paris, dans des promenades sans fin, comme si la ville était un voyage en soi. J'essaie de faire partager ce plaisir, avec ces vues qui pourraient être celles d'un touriste d'hiver, s'il n'y avait derrière tout cela de multiples regards accumulés, sur des décennies. Je pense souvent à l'expression "piéton de Paris", parfois il me semble que ce pourrait être ma seule activité, de "dériver" disait Debord, de lieu en lieu, s'arrêter pour un café, une visite, prendre une photo ou dessiner. Si Pessoa disait le voyage, c'est le voyageur, alors Paris est le voyageur.
triton95 
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