Retraite assurée
Réforme de la retraite : chez les eskimos, la retraite commençait par une visite à l’ours blanc.
Nouvelle langue
La gauche n’emploie le mot « maman » que dans l’expression « mamans voilées », un peu comme elle n’emploie plus le mot « travailleur » que pour évoquer les « travailleurs sexuels ».
Sondages en hausse
Chirac n’arrête pas de monter dans les sondages, aujourdhui, il est à égalité avec De Gaulle.
Le succès mythique de « ça »
Émeutes en séries dans ma ville de banlieue pour la diffusion de « ça », le film tiré d’un livre de Stephen King. Devant l’agitation des collégiens en séance, on a dû plusieurs fois interrompre le film et évacuer la salle. La mairie a pris des précautions, vigile à l’entrée et contrôle d’identité, pour vérifier que les conditions d’âge sont remplies.
On retrouve l’ambiance de ce film mythique diffusé autrefois durant des décennies dans une salle parisienne, le « rocky horror picture show », pour lequel les habitués revenaient et lançaient du riz ou de l’eau durant les scènes de mariage ou de pluie. 40 ans après le même phénomène à Argenteuil ? il semble que les mêmes collégiens reviennent de séances en séances pour partager les mêmes émotions.
Changement d’époque
Quand j’étais jeune, le slogan c’était : libérez Mandela, aujourd’hui, c’est : libérez Balkany
Parcours optionnel mais certain
Le nouveau bac à options donne le sentiment du message suivant envoyé aux jeunes, ne vous inquiétez pas, vous aurez le bac à la fin, et en attendant, etudiez ce que vous voulez, cela n’a pas d’importance.
Blocus
Ce que Napoléon avait échoué à faire, le blocus de l’Angleterre, les anglais ne sont-ils pas en train de le réaliser d’eux-mêmes à travers le Brexit ?
Les Pessoa du futur
Fernando Pessoa, le plus grand écrivain portugais n’a rien publié de son vivanr. C’est après sa mort que l’on a retrouvé une malle pleine de ses ecrits, qui ont été publié peu à peu.
Les blogueurs seront-ils les Pessoa de l’avenir, dont in retrouvera les écrits au fond des serveurs, réservoirs de publications post-mortem ?
Archivage
Des archivistes d’aujourd’hui souhaitent préserver le travail des futurs historiens, qui en raison du numérique, ne retrouveront rien des échanges de notre époque. L’idée est d’aspirer des sites entiers, les échanges sur tweeter, Facebook, et les stocker sur des serveurs pour pouvoir ainsi, longtemps après, restituer l’esprit du temps, les opinions, les mentalités. Mais quel sera le sentiment de ces historiens dans un siècle : une époque avec peu d’or dans ses paroles, et beaucoup de bêtises très datées ?
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