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Europe, bienvenue dans un monde de vieux
La dissension (confrontation ?) entre l’Allemagne et la France n’est-elle pas un conflit de générations. Nous avons d’un côté un pays sans enfants, donc sans charges à court terme, où les salaires ont pu être modérés parce que le logement l’est resté, et de l’autre, la France, un pays à la natalité dynamique, qui doit investir pour ses enfants, où l’on n’a pu convaincre les gens d’abaisser le smic au prix mensuel d’une cave en Ile-de-France, un affrontement entre un pays vieillissant et un pays jeune. C’est plutôt la jeunesse, son insertion dans la vie qui est sacrifiée, et c’est le sujet de cette dispute.
Mon projet de monument pour Argenteuil
Si Carla Bruni va incarner une ouvrière statufiée à Nogent sur Marne, sur une idée de son maire, Jacques Martin, qui, quel hasard, porte le nom et le prénom de son ex et regretté mari, pourquoi ne pas construire un tel monument à Argentauil ?
Si Carla est une ouvrière, Nicolas peut bien jouer le rôle du petit Jésus, sur les genoux de Angela (=ange ?). J’espère que la mairie va retenir mon projet, et on viendra surement le voir de loin.
Olivier Sarkozy annonce la fin de l’euro
J’aurais bien voulu transcrire cette video, mais j’y éprouve trop de difficultés. Elle est quand même étonnante, et peu reprise, ou commentée par la presse.
Selon le post, voici le contenu
Olivier Sarkozy a évoqué un problème insolvable de 30.000 milliards de dollars dans la zone euro tout en affirmant que le « point de bascule » risque de se produire bien plus tôt que l’on ne se l’imagine.
Le demi-frère de notre Président souhaite que les dirigeants européens organisent d’urgence un plan à plusieurs milliards de dollars sur le modèle du plan Paulson américain mis en place après la crise de 2008 .
Pour lui, le véritable problème ne vient pas de la dette des États, mais en premier lieu de la vulnérabilité du secteur bancaire .
Et il observe que les marchés commencent même à douter de l’Allemagne.
Comme on le voit, le demi-frère de Nicolas Sarkozy n’est guère optimiste pour la suite de la zone euro .
Mais quel jeu joue Olivier Sarkozy ?
Ce fut comme un coup de tonnerre, je suis resté sidéré devant mon micro. Voici le frère du Président, qui travaille pour Carlyle (un groupe qui a fait fortune avec les dernières interventions militaires américaines) et qui annonce que l’euro sera mort dans trois mois, sauf à lancer un grand de sauvetage tel celui de Paulson, ce dirigeant privé de Goldmann Sachs, qui fut nommé secrétaire du trésor pour utiliser des fonds publics, sauver son ancienne banque aux frais du contribuable, et couler Lehmann Brother, son concurrent (bonjour le super conflit d’intérêts !).
Mais à quoi jour Olivier Sarkozy, dont l’intervention n’est guère commentée dans les grands medias. Est-ce que le but est de soutenir son frère dans une démarche d’aide aux banques, est-ce la volonté américaine de couler l’euro, comme un concurrent dangereux, en lien avec les attaques récentes sur l’Allemagne, qui ne trouve plus emprunteur aux taux précédents ? quel est le but de la manoeuvre, je suppose qu’il ne parle pas simplement pour donner son avis, comme je le fais sur ce blog. Est-ce que Nicolas Sarkozy est en fait un ghost writer ? mis en place pour servir certains intérêts financiers supérieurs, avec l’objectif suivant qui serait de s’attaquer à l’euro ? cette intervention dans la famille est étrange, et elle n’a pas été démentie, contestée, critiquée, elle me pose d’insondables et angoissantes questions.
La crise européenne n’était-elle pas prévisible ?
D’où vient la crise européenne des finances publiques et de l’endettement, qu’un pacte de stabilité aurait pourtant du rendre impossible ? N’y a-t-il pas eu des choix politiques internes aux pays, qui ont choisi de ménager leur électorat sur deux tableaux par l’endettement ? Ainsi, on constate bizarrement que tous les pays ont diminué leur pression fiscale, pour des raisons électorales, et sous la pression, parait-il, d’une nécessaire harmonisation liée à la pression concurrentielle des moins-disants fiscaux.
Ainsi, et selon la Cour des comptes, la France a réduit sa pression fiscale de 100 milliards d’euros par an, ce qu’il était impossible de compenser par les réductions de postes d’enseignants actuelles. Les gouvernements ont cru ainsi gagner sur deux plans, d’une part en satisfaisant une demande de baisse forte des impôts, d’autre part en préservant un système social en temps de crise, et éviter des explosions trop visibles.
La Grèce est ainsi un cas extrême, où le système fiscal lui-même n’a jamais été mis en place grâce à l’entrée dans l’Europe. Les Etats ont donc eu largement recours au crédit et à la dette pour financer leurs dépenses publiques, sans prendre leurs responsabilités en matière de taux de pression fiscale. Pendant 10 ans, on a donc à la fois affiché un pacte de stabilité draconien, et pratiqué son inverse.
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