Posts Tagged ‘crise financière’
Mais quel jeu joue Olivier Sarkozy ?
Ce fut comme un coup de tonnerre, je suis resté sidéré devant mon micro. Voici le frère du Président, qui travaille pour Carlyle (un groupe qui a fait fortune avec les dernières interventions militaires américaines) et qui annonce que l’euro sera mort dans trois mois, sauf à lancer un grand de sauvetage tel celui de Paulson, ce dirigeant privé de Goldmann Sachs, qui fut nommé secrétaire du trésor pour utiliser des fonds publics, sauver son ancienne banque aux frais du contribuable, et couler Lehmann Brother, son concurrent (bonjour le super conflit d’intérêts !).
Mais à quoi jour Olivier Sarkozy, dont l’intervention n’est guère commentée dans les grands medias. Est-ce que le but est de soutenir son frère dans une démarche d’aide aux banques, est-ce la volonté américaine de couler l’euro, comme un concurrent dangereux, en lien avec les attaques récentes sur l’Allemagne, qui ne trouve plus emprunteur aux taux précédents ? quel est le but de la manoeuvre, je suppose qu’il ne parle pas simplement pour donner son avis, comme je le fais sur ce blog. Est-ce que Nicolas Sarkozy est en fait un ghost writer ? mis en place pour servir certains intérêts financiers supérieurs, avec l’objectif suivant qui serait de s’attaquer à l’euro ? cette intervention dans la famille est étrange, et elle n’a pas été démentie, contestée, critiquée, elle me pose d’insondables et angoissantes questions.
L’horreur économique de Viviane Forrester, 1996
A la lecture d’un article sur wordpress, d’un commentaire du livre de Pierre-Noël Giraud, je repense soudainement à un grand succès de librairie, un livre d’économie écrit par une littéraire sous un jet de pierres, spécialiste de Van Gogh, Viviane Forrester, et dont les mots cognent encore plus fort aujourd’hui :
L’horreur économique, Viviane Forrester, 1996
» Nous vivons au sein d’un leurre magistral, d’un monde disparu que des politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou prétend se jouer) n’ont plus de substance : des millions de vies sont ravagées, des destins sont anéantis par cet anachronisme. L’imposture générale continue d’imposer les systèmes d’une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions. L’extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l’Histoire, l’ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l’économie et détient le pouvoir. Nous découvrons qu’au-delà de l’exploitation des hommes, il y avait pire, et que, devant le fait de n’être plus même exploitable, la foule des hommes tenus pour superflus peut trembler, et chaque homme dans cette foule. De l’exploitation à l’exclusion, de l’exclusion à l’élimination… ? »
Le manifeste des économistes atterrés
C’est un groupe d’économistes atterrés par les fables que l’on nous raconte sur le marché, la dette, le rôle de l’Etat. Ils ont diffusé ce manifeste que tout le monde s’arrache, une déconstruction du néo-libéralisme.
La dette
Pour approfondir le sujet, voici une émission sur la crise, signalée par Sebmusset. Notez la fureur d'Elkabach contre l'économiste non-orthodoxe, Paul Jorion.
Le Sarkozysme à la recherche d’un consensus impossible
Il faudrait dans la situation présente, et avec les objectifs de réduction de la dette, pouvoir à la fois augmenter les recettes, mais c'est impossible, parce que le Sarkozysme repose sur cette escroquerie de la baisse de la pression fiscale, et diminuer les dépenses, donc augmenter le chômage et la crise sociale, et c'est également impossible, parce que l'opinion a le sentiment qu'ils sont bien inégalement répartis.
Le figaro nous refait le coup du sondage sur le travail du dimanche (les français y sont favorables, mais la question posée, est : êtes -vous favorable à l'ouverture des commerces le dimanche, donc en fait, souhaitez-vous que les autres travaillent le dimanche). Les français seraient pour la rigueur, mais en lisant mieux on se rend compte qu'il s'agit du train de vie des ministres.
Le gouvernement ne peut dégager aucun consensus pour cette réduction, parce que le curseur a été fixé trop à droite, et que l'on gouverne au centre si l'on veut durer, et surtout gouverner tout court. Là le déséquilibre est patent, la déception immense, les mensonges (mais ont ils jamais trompé quiconque) crèvent les uns après les autres. C'est un peu la chute de la maison Fouquet, les crevasses deviennent de plus en plus visibles sur les murs.
Le bouclier fiscal a un poids économique faible, 3 Mds je crois. Il a un poids moral considérable. Sa suppression ne réglera pas les problèmes financiers, son maintien ne permettra pas de s'y attaquer. Le "redressement fiscal " de Bettencourt est immoral hurle le pays, c'est légal répond le gouvernement en défense. Le sage montre la lune, et vous connaissez la suite.
Il est facile de taxer de populisme tout appel au peuple. Certains peuvent inviter le président sur leur yacht, pour lui conseiller les bonnes lois à prendre pour défendre leurs intérêts. Certains n'ont pas yacht, et ne peuvent que défiler dans les rues, ce n'est pas du populisme de le rappeler.
un autre regard sur la crise, Jacques Généreux
Jacques Généreux compare la reddition des états devant la spéculation à Munich 1938.
un regarde novateur sur la crise, en dehors de la soupe habituelle
http://niurka39.canalblog.com/archives/2009/04/20/13448456.html
http://www.paperblog.fr/1367520/frederic-lordon-un-autre-eclairage-sur-la-crise-financiere/
c'est vraiment rafraichissant, et loin des le boucher et autres alain minc
une explication vraiment complète et loin de nos journaux trop proche des milieux financiers
crise financière
l'argent a rapporté de l'argent à ceux qui en avait, se sont enrichis ceux qui étaient déjà riches, comme aux USA où ne progresse que la part la plus riche de la population.
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