Archive for avril 2013
Europe, bienvenue dans un monde de vieux
La dissension (confrontation ?) entre l’Allemagne et la France n’est-elle pas un conflit de générations. Nous avons d’un côté un pays sans enfants, donc sans charges à court terme, où les salaires ont pu être modérés parce que le logement l’est resté, et de l’autre, la France, un pays à la natalité dynamique, qui doit investir pour ses enfants, où l’on n’a pu convaincre les gens d’abaisser le smic au prix mensuel d’une cave en Ile-de-France, un affrontement entre un pays vieillissant et un pays jeune. C’est plutôt la jeunesse, son insertion dans la vie qui est sacrifiée, et c’est le sujet de cette dispute.
des maths à l’école
Je repensais à ce qu’avait dit l’un des copaindavant de mon site, en 1975 ou 1976 « nous avons une sélection par les mathématiques, mais quand on interroge ceux qui réussissent dans cette matière,on se rend compte que leur connaissance est sans profondeur, purement opératoire, et que leur force est de ne pas se poser de questions. Comprendre davantage en profondeur les mathématiques est un effort dont ils ont fait l’impasse, il n’y a pas de soubassement à leur travail ».
Il n’y a pas de rue de l’abbé Robert Ploton à Saint-Etienne !
Ce sont les plus vieilles personnes qui s’en souviennent à Saint-etienne, l’arrestation de l’abbé Ploton par les nazis pour des actes de résistance. Son échappée à travers les « traboules », et ses blessures, le sang qui coulait. Elles me font remarquer qu’aucune rue ou monument ne célèbre ce courageux résistant.
Comment expliquer qu’il a pu échapper à l’histoire stéphanoise, qu’aucun homme politique n’ait pu juger bon de lui attribuer le nom d’une rue ou d’une place. C’est encore une chose qui étonne les plus vieux stéphanois, un oubli de l’histoire locale.
Pourquoi ne pas profiter d’un toilettage nécessaire, de noms de rues attribués à d’illustres inconnus, pour laisser son nom quelque part. Lui qui avait fabriqué des faux papiers au péril de sa vie, mérite maintenant un vrai panneau de mémoire.
PS : en fait, après vérification fouillée, il y a bien une rue du chanoine Ploton, mais il est surtout connu comme abbé dans l’histoire.
la sncf contribue-t-elle à l’engorgement des week-ends ?
Le mode de facturation de la sncf est surprenant, c’est une sorte d’enchère montante au fur et à mesure que l’on approche de la date de départ, avec le discours que la vertu consisterait à prévoir des mois à l’avance ses futurs voyages. Je ne sais qui est dans une telle situation professionnelle qu’il parviendrait à fixer avec autant d’avance ses futurs déplacements. Le système aboutit à une incitation à la réservation très anticipée, quitte à annuler ensuite ses voyages. Une bonne affaire pour l’entreprise qui peut ainsi les revendre au cours du jour, dans une situation d’affolement qui fait que l’on devient moins regardant.
J’aimerais que quelqu’un se penche sur ce système absolument pervers, qui aboutit à ce que les tarifs publics soient inégaux selon les contraintes que l’on a, et qui crée une pénurie artificielle au moment des départs.
Les pianistes de la gare Saint-Lazare
Est-ce que la gare va devenir un haut-lieu de la musique, et des débuts des grands musiciens ? Tout le monde s’arrête maintenant, comme devant la fille qui danse à midi de la chanson de Jacques Brel.
Le chanteur de la gare Saint-lazare
j’ai filmé ce chanteur à la gare saint -lazare, qui a eu un certain succès, par contre je n’ai pas compris pourquoi la police venait le voir ensuite, alors que la direction de la gare a installé un piano pour les instrumentistes de passage. A moins que seule la musique classique soit tolérée.
Pouquoi l’article du monde sur l’AS Saint-etienne est réservé aux abonnés ?
Certains articles du monde sont ouverts largement au public, d’autres sont fermés.Il n’est pas anodin de voir quels sujets sont ouverts, et lesquels sont fermés. Fait surprenant, les articles économiques sont largement ouverts, il faut y voir le fait que c’est le cœur de métier du monde, que de produire une vision de l’économie. C’est sans doute pour cette raison qu’il obtient des financements extérieurs, c’est en quelque sorte sa raison d’être. Être influent en économie est une nécessité vitale pour le journal qui sous-tend tous ses produits dérivés. Par ailleurs, la diffusion de ce discours économique fait partie d’une stratégie, déjà définie par Von Mises, et qui doit mobiliser beaucoup d’acteurs.
Par contre, lorsqu’il s’agit de faire un vrai reportage, et de se rendre dans une ville lointaine du coeur de la France, là il est nécessaire de fermer l’accès, parce que l’investissement est plus important. C’est ainsi qu’un reportage sur l’équipe de Saint-Etienne est un investissement coûteux et peu rentable, qui ne contribue pas à gagner des parts de marché, et qu’il faut protéger par un droit d’auteur plus important.
Il y a en quelque sorte un journal des annonceurs, ouvert largement, et des articles pour les vrais lecteurs, accessibles de manière plus restreinte.
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