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un regard sur le monde

Archive for février 2012

Bloguer après le 6 mai 2012 ?

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Romain Blachier m’ laissé une demande, part d’une chaîne de bloguers.
« Il s’agit de répondre à une question: « continuerez vous à bloguer aprés 2012 ? »

Comme le dit très justement Jegoun: « Je ne vais pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir vendue. La victoire de François Hollande n’est pas acquise, la campagne va se durcir. Mais j’espère et reste optimiste. »

Pour ma part, victoire ou défaite, je continuerais à bloguer. Mon écrit n’est pas tributaire des élections présidentielles. Que ce soit sur ce blog, qui est loin de ne parler que de l’élection suprême, sur mon blog d’élu, où j’exerce un mandat au moins jusqu’en 2014 ou de celui sur la Grande-Bretagne, pays qui ne va pas disparaitre comme cela.

Et puis la politique comme la vie ne va pas s’arrêter le 6 mai qui vient !Je transmet la chaine à Triton, Marco et Bembelly. »

Je ne suis pas un fana des chaînes, et la question me semble incongrue, car pour moi le blog n’est pas seulement politique au sens de lié à une élection, mais va bien au-delà.

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27 février 2012 at 22:07

Publié dans élection présidentielle, blog

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caricatures américaines sur l’inégalité

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26 février 2012 at 06:57

un vieux dessin, professeur unrat

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J’ai retrouvé ce vieux dessin, je me suis vraiment demandé si l’on n’en était pas là.

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25 février 2012 at 18:13

Les portillons à Argenteuil, un véritable mur d’Israel ?

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C’est curieux, mais nous sommes parfois plusieurs à avoir la même idée en même temps. Pas toujours très nombreux, mais le net permet de repérer d’autres analyses qui confluent avec la nôtre. J’ai été frappé par l’installation de portillons pour le train de banlieue à la gare principale d’Argenteuil, qui non seulement coupent la ville en deux, mais constituent une forme de bio-pouvoir sélectif exercé sur les habitants du lieu. Ainsi l’auteur de cet époustouflant article, qui dit beaucoup mieux que je ne le ferais moi-même, ce qu’est ce dispositif, constate que selon le niveau de richesse des habitants, le dispositif est plus ou moins filtrant. A l’extrême, on peut se retrouver dans une situation où l’on ne peut plus sortir de la gare si l’on a perdu son billet.

« Je reviens à mes portillons automatiques.
J’avais déjà évoqué leur brutalité, j’avais raconté comment ils menaçaient de couper la ville d’Argenteuil en deux, et enfin, comment leur implantation dans ma ville avait totalement modifié le rapport des usagers à leur gare. J’ai aussi évoqué tous ces sujets dans un article paru le mois dernier dans le Monde Diplomatique1. Mais il y a du neuf. Je découvre que les portillons-automates peuvent être réglés différemment selon le niveau social des gens dont ils régulent le flux. »

Jean-Noël Lafargue est journaliste au Monde diplomatique, et il sait analyser cette situation où nous nous retrouvons face à des machines agressives, instruments d’un biopouvoir.

Ces portillons portent en eux un vrai concept de gestion de la population, et semblent ainsi préserver l’accès à la capitale, ou à d’autres villes de banlieue comme un véritable mur d’Israël, destiné à contenir certaines populations. Cela doit être efficace, et doit mettre fin à cette tolérance que les jeunes désargentés de la ville accédaient facilement à l’hypercentre le week-end, ou le soir. On pourra dire qu’il ne s’agit que d’un instrument technique, destiné à lutter contre la fraude, mais ne retrouve-t-on pas des problématiques dignes du téléchargement, et de son contrôle, que la répression y semble bien pire que le mal que l’on soigne ?

Je note aussi que les commentaires qui suivent cet article sont intéressants et non affligeants, comme sur trop d’articles.

« Il est clair comme le montre Mike Davis dans ce formidable essai que l’urbanisme est au coeur des enjeux démocratiques contemporains. Et ceci pour tout l’Occident. Sachant que la tendance lourde est la gentrification du centre ville, voir sa « muséification » (Rome, Paris, Londres et la mise en parcelle de l’habitat, organisé sur la séparation des classes sociales. Alors que le prolétatariat a disparu comme classe sociale organisé, atomisé par les promesses de la consommation et les nouvelles organisations du travail. On constitue un tissus urbain éparse et sociologiquement filtré. La mixité sociale disparaissant, la possibilité de la démocratie s’efface au profit de la dictature des logiques technocratiques. C’est amusant Hebert Marcuse l’avait décrit, Jurgen Habermas en a étudié les logiques, Fredric Jameson et Mike Davis on prolongé et actualisé l’analyse. JG Ballard en a fait des récits. Et rien ne se fait. Comme si cette fragmentation du corps social était inéductable et qu’Euro Disney reste le modèle à venir. Aucun politique n’ose s’aventurer dans l’urbanisme, probablement que le sujet reste trop compliqué, ou que toute décision est bien trop dangereuse pour un avenir électoral favorable. Notre débat est né à partir des difficultés du transport francilien, s’intéressant aux limites, frontières et inéquités… Tout cela est de la violence sociale et cela oblitère toute énergie sincérement démocratique. Et je ne crois pas que cela puisse s’arranger à court terme. Les pouvoirs locaux sont trop isolés et les villes les plus pauvres sont abandonnés à leurs sorts. »

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25 février 2012 at 15:00

Ali Ferzat, le musicien de la caricature, aux mains brisées

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Pour une fois, je ne vous présenterai pas mes caricatures, mais celles du syrien Ali Ferzat, dont le pouvoir a brisé les mains, comme le fit la dictature chilienne avec Victor Jara. Cela montre que les pouvoirs qui vivent sur une image, se méfient terriblement de ceux qui peuvent les déconstruire en proposant des images qui ouvrent les yeux.

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25 février 2012 at 07:01

Le blogueur, ce corniaud

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Le blogueur c’est ce corniaud qui écrit, sans légitimité, sans autorisation, sans l’appui du tout-littéraire. Il ne vient de nulle part, et si le « phénomène blog » est un marronnier, ce qu’il écrit n’intéresse personne. Personne ne l’attendait, ne le demandait, et il se fait tout seul auprès d’un public qu’il ne voit pas. Le blogueur, ce corniaud, est snobé par tous ceux qui font le même métier que lui, et il est à la rigueur accepté comme homme-sandwich, lorsqu’il peut porter une pub, améliorer le « brand » d’une marque, ou rédiger gratuitement des articles pour certains pure players, la « notoriété », sous-entendue inespérée, étant sa seule rémunération. Comme support publicitaire, oui, mais pas au-delà.

La première caractéristique de la « création » est d’être verrouillée, on n’y accède que par certains réseaux, après un passage initiatique d’exception qui justifie la règle. Le show-bizz pourrait disparaître du jour au lendemain, qu’il serait déjà remplacé entièrement dès le lendemain. Sa présence, sur la long terme, est son capital. Sa valeur n’est pas intrinsèque, il est le positionnement d’un système d’accès.

Donc le corniaud n’a pas à avoir de complexe, sa place est tout aussi méritée que celle de n’importe qui, même si le net lui donne une chance qui n’existait pas voici dix ans. C’est le media qui crée l’artiste en somme.

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24 février 2012 at 21:06

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droit d’hauteur des droits

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24 février 2012 at 15:28

Argenteuil, peut-on rire de la politique locale ?

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Je parcours depuis des années les articles locaux, les journaux municipaux, j’assiste à quelques interventions, je lis les blogs de politique municipale, je m’intéresse et me passionne pour des projets et des luttes très locales, dans une ville que la plupart des français sont incapables de situer sur une carte de France. Pourtant, cette vie politique locale, ses valeurs, ses affrontements, n’est-elle pas tout aussi passionnante que la politique politicienne à la télévision ?

Par ailleurs, je suis presque seul sur ce domaine, bien que j’ai vu quelques bonnes caricatures, mais trop marquées et à sens unique sur un tract de Xavier Péricat, je crois. J’ai assemblé quelques idées, et ce que je sais du passé moyen-âgeux de la ville, au sens très large, pour imaginer ces quelques crobards réalisés de très bon matin, en une demie-heure, après avoir laissé mon imagination défiler.

Je ne suis pas certain que cela me permette de sortir un livre que j’irai dédicacer, comme les grands, au presse-papier, la librairie principale de la ville, mais j’espère au moins vous amuser, même si ces dessins parlent d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

Paris, le musée Bourdelle

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Je suis toujours intrigué par les lieux artistiques qui ne sont pas envahis par les touristes, et où l’on peut déambuler tranquille parmi les oeuvres d’art. Le musée Bourdelle donne l’impression de se promener dans le Paris d’il y a un siècle au milieu de statues cyclopéennes, qui donnent un air d’étrangeté au jardin. Un lieu insolite et mystérieux.

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22 février 2012 at 22:06

Paris, le fantastique musée Guimet

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L’un des plus grands plaisirs parisiens est de pouvoir fuir les expositions médiatiques, et de visiter certains grands musées quasiment vides. Pour moi, et par essence, l’art est lié à la contemplation et non à la foule. C’est un extraordinaire panorama de l’art asiatique, que l’on ignore souvent. Le pavillon bouddhique, situé à quelques mètres permet de boire un thé dans une ambiance très …bouddhique.

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21 février 2012 at 10:41