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un regard sur le monde

Archive for décembre 2009

La tunique d’Argenteuil

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la tunique d’Argenteuil

Bientôt, Dan Brown va nous sortir un best seller sur Argenteuil, "the Argenteuil code", ou "Argenteuil tunic code", cela pourrait donner un coup de fouet au tourisme ici, bien que certains érudits viennent pour Monet, Karle Marx, Braque, Héloïse et Abélard

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31 décembre 2009 at 09:59

Vie de m…, aujourd’hui le 31 décembre

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Il est des fêtes obligatoires, qui sont difficiles à passer quand on ne sait qu'en faire. Je me souviens d'un 31 décembre de ma jeunesse. Nous étions à Paris depuis peu, quelques mois. Le but de notre vie était de "constituer un réseau", mot pompeux pour dire se faire des amis, mais avec ce supplément de sens lié à l'ouverture qu'il peut apporter. On ne dit plus ni amis, ni relations, mais réseau, avec cette illusion qu'il suffit de parvenir à y pénétrer pour que toutes les portes s'ouvrent. Dans l'imaginaire parisien, c'est un peu comme parvenir à faire partie d'une société secrète, mais avec des aspects ludiques et professionnels. Car le ludique était une chose sérieuse dans les années 80, il fallait bien différencier ce qui était in et out, branché ou non, et donc être "branché" sur le bon réseau.

L'un de nous avait été invité à une fête, mais sans le lieu ni l'heure, choses dont il attendait l'information par un coup de fil qui ne vint jamais. Il avait loué une voiture, et nous avons donc déambulé dans les rues du Paris festif, âmes en déshérence. Un plaisantin nous lança un œuf, qui s'écrasa sur le mur sans nous toucher dans nos costumes de fête.

Nous avions failli pénétrer un réseau, devenir parisiens, des vrais, mais nous étions là, à ne savoir que faire. Finalement notre ami rentra chez lui, ouvrir une boîte de conserves. Il nous fit part de sa théorie du "plat de spaghettis". A Paris, on rencontre des gens, on pense qu'ils ont un réseau, qu'ils vont nous ouvrir les portes de la ville, mais ils sont comme le plat de spaghettis, on tire sur le le spaghetti, on croit que le plat entier va venir, mais on se retrouve avec le spaghetti seul, avec quelqu'un à qui l'on va tenir compagnie, mais qui est seul, et ne nous apportera rien d'autre que sa seule présence. Nous nous rabatammes sur "le petit riche", un bon restaurant à prix raisonnable, qui avait le mérite de ne pas être plein.

Cette soirée fut à l'image de ce qu'est la grande ville, un miroir aux alouettes, où l'on n'est pas comme un poisson dans l'eau, à part d'y être né et d'être porté par cet esprit de la relation. Pour la plupart des jeunes gens montés dans la capitale, la vie ressemble à cette soirée, et ce 31 décembre à tous les autres 31 décembre. Un peu une soirée des dupes, une fête dont on n'attend qu'elle donne tout, et qui se transforme en bilan.

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31 décembre 2009 at 09:00

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Francesco Hayez, peintre érotique

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Je ne connaissais presque rien de Francesco Hayez (1791-1882), peintre romantique italien. On se rend ainsi compte que certains artistes majeurs de leur temps sont passés à la trappe de l'histoire, et que le grand public n'en a jamais entendu parler. S'il a peint de grandes scènes d'histoire, c'est surtout un peintre de l'érotisme, et certains de ses dessins que vous trouverez sur le blog en lien ci-dessous sont extrêmement érotiques pour leur époque, à un point tel que je n'ai pu les insérer ici, sous peine de devoir classer mon blog comme "ayant un contenu pour adultes". Ses peintures sont magnifiques, comme celles de beaucoup de peintres peu connus en dehors de gens qui s'intéressent vraiment à l'art.

http://lemateurdart.wordpress.com/category/hayez-francesco/

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31 décembre 2009 at 08:09

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Les femmes du sculpteur Eugène Delaplanche

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Je ne m'étais jamais rendu compte auparavant que ces deux sculptures avaient été réalisées par le même artiste, Eugène Delaplanche (1836-1891), parce que leur style semble si opposé.
L'afrique sise devant le musée d'Orsay est fière, guerrière, aux seins en obus. L'éducation maternelle, la mère et l'enfant posés dans le square Samuel Rousseau a une grande douceur de lignes et de traits. L'artiste a voulu exposer deux féminités presque archétypales et deux visions de la femme. En est-il ainsi de chaque homme, d'être pris entre ces deux idéaux, sans les concilier ? C'est visible à travers cette différence de style, si frappante, que l'on croirait voir deux œuvres de sculpteurs différents.

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31 décembre 2009 at 07:31

Paris, au long de la Seine

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La marche donne le temps de voir, et sachant que je voulais retenir de brefs flashs, j'ai d'autant plus regardé avec attention, pour construire l'image, et ramasser cette centaine de visions qui ont constitué ce bref film.

Quoi de plus agréable qu'une balade au bord de la Seine, c'est un grand voyage à portée de tout francilien. On s'amuse à regarder les touristes, sans pouvoir leur dire que tous ces lieux sont de vieux souvenirs pour nous, parce qu'on les a parcourus pendant des décennies, et qu'ils sont habités par des fantômes. J'ai vu Orsay se transformer en musée, la pyramide s'ériger, je l'ai même vue à l'état de maquette en grandeur réelle. Jeunes nous arpentions cette passerelle, détruite puis reconstruite, à regarder les mouettes comme les vitelloni, tout en devisant sur le monde. Je m'en souviens, c'est peut-être tout ce qui me restera des années perdues.

Paris et la Seine

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30 décembre 2009 at 23:49

Argenteuil by night

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En fait, il n'y a pas vraiment une vie nocturne à Argenteuil, mais en décembre, il fait noir et il n'est pas tard dans la soirée, ce qui permet de saisir toute cette vie dans les lumières et sous la pluie. Flip video atteint ses limites de définition, parce que la lumière est difficile pour lui.

Toutefois, avec la musique entrainante, le texte en anglais cela incitera peut-être un étranger lointain à penser que cette ville est exotique et pittoresque.

argenteuil la nuit

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30 décembre 2009 at 21:24

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Prendre le temps de choisir ses livres

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Il est une chose importante, c'est de choisir ses livres : un livre représente un investissement en temps important, et il mérite que l'on consacre un peu de ce temps à le sélectionner. En fait, l'achat est déconnecté de la lecture, il est rationnel, puisque l'on complète sa bibliothèque, que l'on en comble les lacunes, que l'on approfondit un thème. Ensuite, vient la lecture, en fonction du temps et de l'envie.

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29 décembre 2009 at 22:03

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Alberto Moravia

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Je ne sais si vous connaissez l'auteur du "mépris" et ses complexes histoires psychologiques ? Lui aussi je l'ai beaucoup lu dans ma jeunesse, j'ai vite été fasciné par son style, et sa profondeur psychanalytique, sa manière de décortiquer le couple et ses questions.

Le Mépris L'Ennui Moi et Lui Les Indifférents

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28 décembre 2009 at 20:01

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flip video, un camescope venu d’ailleurs

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Certains cinéastes ont rêvé d'une camera stylo, mais on y est presque avec ce simplissime camescope que l'on ma offert. Il a 4 heures d'autonomie, un zoom réduit, 2 heures de stockage en HD, et grâce au logiciel inclus, on peut envoyer ses videos, les assembler en ajoutant une musique, ce dont vous trouverez un exemple ci-dessous. Quand on pense au temps où la camera ou l'appareil reflex pesait lourd à l'épaule, on est épaté de pouvoir ramener des souvenirs animés de la moindre balade, les monter, en faire des films, les transmettre, les transférer sur youtube (c'est fait pour, c'est américain).

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28 décembre 2009 at 19:51

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Dino Buzzati, c’est à lire

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J'ai lu presque tous ses livres dans ma jeunesse. Ses nouvelles, mêlant l'étrange au quotidien, me fascinaient. Le désert des tartares est le récit d'une attente sans fin de la gloire dans un désert glacé (au contraire de celui représenté sur la couverture), histoire inspiré par un passage au Corriere della serra, où les journalistes attendaient en vain une carrière qui ne venait pas. Jacques Brel en fit Zangra, et Gracq le rivage des scythes. Avec un amour il décrit une histoire cynique et désespérée.

Un amour
Dino Buzzati

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28 décembre 2009 at 19:28