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Pouquoi l’article du monde sur l’AS Saint-etienne est réservé aux abonnés ?
Certains articles du monde sont ouverts largement au public, d’autres sont fermés.Il n’est pas anodin de voir quels sujets sont ouverts, et lesquels sont fermés. Fait surprenant, les articles économiques sont largement ouverts, il faut y voir le fait que c’est le cœur de métier du monde, que de produire une vision de l’économie. C’est sans doute pour cette raison qu’il obtient des financements extérieurs, c’est en quelque sorte sa raison d’être. Être influent en économie est une nécessité vitale pour le journal qui sous-tend tous ses produits dérivés. Par ailleurs, la diffusion de ce discours économique fait partie d’une stratégie, déjà définie par Von Mises, et qui doit mobiliser beaucoup d’acteurs.
Par contre, lorsqu’il s’agit de faire un vrai reportage, et de se rendre dans une ville lointaine du coeur de la France, là il est nécessaire de fermer l’accès, parce que l’investissement est plus important. C’est ainsi qu’un reportage sur l’équipe de Saint-Etienne est un investissement coûteux et peu rentable, qui ne contribue pas à gagner des parts de marché, et qu’il faut protéger par un droit d’auteur plus important.
Il y a en quelque sorte un journal des annonceurs, ouvert largement, et des articles pour les vrais lecteurs, accessibles de manière plus restreinte.
Saint-Etienne, seule vraie France ?
Saint-Étienne, personne ne savait la situer sur une carte lorsque je suis arrivé en région parisienne. A Saint-Etienne, on me consolait « c’est vrai que le niveau à Paris est nul ». Pourtant, lorsque j’étais enfant, on regardait la France (comme Mandrin, monté sur la potence ?), et l’on se disait qu’elle avait beaucoup de régions périphériques, les marches du royaume, le nord, le sud, l’Alsace, la Bretagne, et Paris, si spécial. Les banlieues n’existaient pas encore à l’époque, et la concept en était inimaginable. On en arrivait à la conclusion, que parmi toutes ces régions, nous étions sans doute l’une des plus authentiquement françaises, avec le Morvan et les bords de Loire, la vraie patrie de Vercingétorix, nous étions en quelque sorte à l’intérieur du saint des saints, les vrais descendants des gaulois. Nous avions même une équipe de football, dont la popularité n’a jamais été égalée depuis, et qui représentait le pays entier, pas seulement ses marges comme aujourd’hui c’est le cas de certains clubs.
Cette mentalité, cette vision des choses serait improbable aujourd’hui, et le temps m’en semble si loin.
La mixité, une idée impossible à l’école
Au tout début des années 70, on a introduit la mixité à l’école primaire, et ce fut perçu comme une grande nouveauté, un progrès social, la fin d’une époque plus obscure, un monde qui venait, différent. Dans mes souvenirs d’enfants, les débuts de l’expérience, avec l’arrivée de deux filles à l’école de garçons de la Vivaraise, à Saint-Etienne, apportaient un charme neuf, et déjà un élève de CM2 appelait l’une des filles « ma poule », ce qui était plus populaire que machiste.
Aujourd’hui, en un tout autre temps, je n’entends plus que déplorations. Les institutrices se plaignent de ce qu’il n ‘y a plus d’hommes dans les écoles, que les garçons sont ingérables, et perturbateurs, et que tout irait bien s’il n’y avait que les filles. De même, les filles elles-mêmes se plaignent de ne pouvoir étudier calmement en présence des garçons, dont le degré de maturité n’est pas le leur, et que personne ne parvient à tenir.
En somme, les professeures, les élèveues, regrettent le monde ancien, où tout leur semblait plus harmonieux, plus vivable. On a ri des Etats-Unis où certaines filles ont demandé la création d’écoles non mixtes pour retrouver la sérénité, mais maintenant cette revendication impolitiquement correcte perce à nouveau en France, même si elle ne rencontre pas d’échos, et si personne ne sait quoi en faire parce qu’elle ne peut rentrer dans aucun projet de société moderne.
La mafia stéphanoise dirige-t-elle Lyon ?
C’est ce que laisse entendre ce titre de la tribune de Lyon, dans lequel chronique notre ami Romain Blachier, du blog « lyonnitudes ». Si quelqu’un a lu l’article, dont on sent que le titre provocateur a pour volonté de faire frémir dans les beaux-quartiers de Lyon. La ligne Saint-Etienne/Lyon est la plus chargée de France, les deux villes pourraient fusionner, tant elles sont en train d’échanger leurs populations, les lyonnais fuyant la hausse de l’immobilier en s’installant à Saint-Etienne, comme les anciens parisiens sont partis en banlieue, et les stéphanois fuient le chômage en partant travailler à Lyon, tous les matins, comme de nouveaux banlieusards de province.
L’avenir d’Argenteuil réside-t-il dans l’organisation de pèlerinages ?
Je me suis souvent demandé pourquoi les gens n’utilisaient pas davantage le net et surtout youtube pour faire passer leurs messages. Je trouve, en recherchant Argenteuil sur youtube, au milieu de centaines d’annonces immobilières, le message de ce politicien démocrate-chrétien, formateur en ressources humaines. Le décor est un peu foutraque, mais peut-être veut-il expliquer qu’il travaille, lui, pendant que la municipalité de gauche organise des fêtes dispendieuses ?
Très drôle cette idée m’aussi traversé l’esprit, je pense à la Ricamarie près de Saint-Etienne, une jeune fille pensait y voir la vierge et les italiens commençaient d’organiser d’immenses pèlerinages. On pense aussi au péplum « la tunique », on pourrait aussi imaginer un roman de Dan Brown passant par Argenteuil.
Saint-Etienne, un reportage crade sur la ville.
Est-ce un lyonnais qui a financé le film? en tout cas, que voila une version crade de la ville ! Dans le passé, la ville a souffert des reportages misérabilistes, en voila un autre genre par canal +.
Saint-Etienne, le centre-ville
Pour ceux qui ont connu la ville noire, notez le changement, le centre piétonnier, les tramways sur la grand rue, et la nouvelle gare et le siège social du Casino d'un style moderne élégant.
Reportage sur Saint-Etienne, en anglais.
Ce reportage sur Saint-Etienne intéressera sans doute les seuls stéphanois, ce qui m'amuse c'est qu'un reportage en anglais soit consacré à cette ville, mais ce reportage est clair, il compare même la ville à une mini-grèce.
"April 15 (Bloomberg) — Bloomberg's Eric Coleman reports on the debt problems faced by the French town of Saint-Etienne after derivatives contracts it initially signed to save money began to blow up. Saint-Etienne is one of thousands of public authorities across Europe that tried to shave borrowing expenses by accepting derivatives deals whose risks they couldn’t measure. They may be liable for billions of euros, according to the Bank of Italy and consulting and law firms in France and Germany."
Les vieilles rues de Saint-Etienne
Elles ne valent peut-être pas le voyage, et l'on y passe sans l'idée d'y faire une photo. Pourtant, pour moi qui les ai connues sales, c'est un plaisir de les voir ainsi rénovées. Dans les années 60, le centre des villes n'était pas rutilant, et on a su beaucoup l'améliorer, et lui donner une beauté jamais connue. De même, le vieux Lyon était quasiment insalubres dans mon enfance, lorsque l'on m'hospitalisa à l'antiquaille, qui domine Fourvière, et est devenu depuis un hôtel de luxe.
On voit un évènement rare : la réapparition du Furent, ruisseau qui coule sous la ville, exhumé à l'occasion de travaux importants, et dont on dit qu'il fit de ce lieu Armeville, la ville où l'on trempait l'acier des armes dans une eau d'une pureté exceptionnelle.
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